Société

“Et si tu arrivais à ne plus me manquer ?”

"Et si tu arrivais à ne plus me manquer ?"

Nous avons tous quelqu’un qui nous met à nu à force de trop nous manquer. Une personne qui nous fait du bien malgré la distance et les aléas du quotidien. On s’en bat parfois les couilles mais souvent nous finissons par tomber dans son filet et nous ne pouvons rien faire d’autre que vivre malgré tout. Comme dirait Thomas Gatabazi : “Je m’en fous des chutes dans mon voyage. L’essentiel est que j’avance”. Pour ne pas succomber au manque, nous vous proposons ces cinq (5) apaisements :

Accepter le manque

Nous sommes parfois tellement exigeants envers nous-mêmes, que nous devenons rebelles face à nos sentiments. Nous n’acceptons pas que quelqu’un puisse nous manquer, et par la suite, nous nous faisons encore plus de mal. Un sage eut à dire : “Se renfermer sur soi-même quand on a la chance d’évacuer nos sentiments est le pire des châtiments qu’on puisse s’attribuer”. Accepter le manque c’est se donner une autre raison de respirer, c’est savoir qu’on a l’opportunité de sortir du trou.

Exprimer le manque

Aller vers la personne qui nous manque et la lui avouer est un médicament que nous oublions souvent. Certains diront que la réciprocité n’est pas de mise. Je vous dirai au contraire que la meilleure façon de mieux lutter contre un manque est de l’exprimer sans rien attendre en retour, car après tout, à trop espérer, on finit par briser les liens.

Savoir que le manque ne vous définit pas

Quand une personne nous manque, cela ne veut pas dire que nous devons nous concentrer totalement sur elle. Elle est un élément de notre vie mais ne doit être en aucun cas le centre de notre vie, sinon nous risquons de vivre que pour elle. Enock Surnaturel Kasgama disait : “l’estime de soi est l’un des principaux facteurs qui te conduira à ton élévation”. À la lumière de ces mots, créer du temps pour soi-même vous donnera plus de courage pour vous détourner au fil du temps du manque et vous élever.

Se focaliser sur l’ESSENTIEL

Reprenons ici ce proverbe africain, “Comme dans la vie, les contraintes coexistent partout : dans l’organisation sociale et la vie affective, les échanges entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà l’essentiel”. Partant de ce point de vue, nous devons apprendre à nous créer d’autres routines, comme fixer de nouveaux objectifs, avoir de nouvelles compagnies, voyager, méditer et surtout être libre de décider sur sa vie.

Vivre sans penser à demain

Imaginons que demain n’existait pas ? Auriez- vous le temps de pleurer le manque de quelqu’un ou profiterez-vous de la vie ? Je suis certain que vous seriez saoul d’ambiance en ce moment. Alors, le moment est venu de laisser partir tous les soucis de la vie et de ne penser qu’à vous. Il est temps que le manque ne soit pas un handicap mais un couloir pour grandir, changer d’horizons et créer des souvenirs uniques.

Si nous nous accordons aux mots de Malcolm, de Chazal, nous dirons que “nous mourons par manque d’amour, par une absence, par le désespoir. Ce qui nous retient à la terre, c’est l’amour, c’est la vie. Vivons !” Si le manque persiste ! Ne la tuez pas, vivez encore et encore mais souvenez -vous qu’à chaque jour suffit sa peine !

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