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Détails sordides des “freak-offs” macabres de Diddy – Témoignage de Cassie (Partie 2)
Avant de lire cet article, prière de consulter la première partie pour une meilleure mise en contexte.
La deuxième journée de Cassie pour son audience lors du procès de Diddy a été marqué par les révélations glaçantes de la chanteuse américaine au sujet des fameux “freak-offs”.
Interrogée par la procureure Emily Johnson, Ventura a décrit en détail le recours régulier à des travailleurs du sexe masculins, recrutés via Craig’s Live ou une agence appelée Cowboys for Angels. Certains étaient engagés directement par Combs, d’autres par Ventura elle-même, sur instruction de ce dernier.
Elle a également été interrogée sur les drogues couramment consommées lors de ces soirées : ecstasy, MDMA, kétamine, GHB et champignons hallucinogènes étaient fréquemment présents. Les questions ont porté sur les sensations provoquées par ces substances, le déroulement des actes sexuels, et l’humiliation extrême vécue par Ventura, notamment lorsqu’elle a été forcée d’être urinée dessus — parfois même de recevoir l’urine en pleine bouche, sur ordre de Combs.
Selon elle, Combs exigeait que Ventura et les escorts soient toujours « resplendissants ». Pour cela, jusqu’à dix grandes bouteilles d’huile pour bébé étaient utilisées lors de chaque session. Une piscine gonflable était même parfois remplie de cette huile. Les dégâts causés dans les chambres d’hôtels de New York, Los Angeles ou Miami étaient, selon ses mots, « astronomiques ».
Les “freak-offs” duraient des heures, parfois jusqu’à quatre jours. Ils commençaient généralement par des masturbations mutuelles entre Ventura et l’escort masculin, avant de progresser vers des rapports oraux, puis sexuels. Elle a précisé que, souvent, elle finissait avec la bouche endolorie au point de ne plus sentir sa langue. Dans certains cas, après l’éjaculation des escorts, Combs lui ordonnait de transférer leur sperme sur ses propres tétons.
Combs dirigeait tous les aspects de ces séances, choisissant la mise en scène, y compris l’éclairage, d’abord à la bougie, puis avec des LED multicolores. Il observait la scène en se masturbant, tout en criant des ordres — ce qui, selon Ventura, provoquait fréquemment des érections chez les escorts.
À la fin des séances, le couple restait ensemble, souvent en silence, dans une autre pièce, ou poursuivait leur consommation de drogues. Ce scénario se répétait régulièrement, chaque fois avec un nouvel escort.
« J’étais dégoûtée. Je me sentais humiliée. Je n’avais pas les mots pour exprimer à quel point je me sentais horrible, et je ne pouvais en parler à personne », a-t-elle confié.
Plusieurs portraits d’anciens escorts masculins ont été présentés devant le tribunal. Ventura en a identifié certains, expliquant leur fréquence de participation aux “freak-offs”. Quelques-uns étaient devenus des habitués. L’un d’eux, a-t-elle précisé, était surnommé « The Punisher ».
Le témoignage de Ventura se poursuivra ce mercredi. Le procès devrait durer huit semaines.