Lana Rhoades, ancienne actrice pornographique : « les films X devraient être illégaux », réclamant la suppression de ses vidéos
Ancienne actrice du porno, Lana Rhoades brise le silence et renie aujourd’hui une industrie qu’elle juge toxique. À 27 ans, elle réclame la suppression de plus de 400 vidéos tournées alors qu’elle n’avait que 19 ans, dénonce des pratiques qu’elle estime destructrices – jusqu’à estimer que « les films X devraient être illégaux » -, et affirme n’avoir jamais eu d’attirance sexuelle. Un témoignage qui ravive le débat sur les coulisses d’un milieu encore largement opaque.
“Une décision prise à 19 ans”
Entrée dans l’industrie à l’âge de 19 ans, Lana Rhoades décrit aujourd’hui une période marquée par des difficultés financières et par une forte vulnérabilité personnelle. Elle affirme avoir été influencée et mal encadrée au moment de faire ses premiers pas dans un secteur qu’elle ne comprenait pas pleinement.
« C’est fou de prendre une décision à 19 ans et de devenir mondialement connue sans l’avoir voulu », déclare-t-elle.
Selon ses propos, cette exposition rapide a figé son identité publique de manière durable, au point de rendre difficile toute tentative de réinvention.
Des critiques directes envers l’industrie
Dans plusieurs interviews, Lana Rhoades s’attaque aux méthodes et aux mécanismes internes de l’industrie pornographique, qu’elle décrit comme mal régulée et préjudiciable pour de nombreux jeunes entrants.
Elle évoque un manque d’accompagnement, des pressions pour multiplier les tournages et l’absence de contrôle sur la diffusion des contenus. Elle estime que « le public n’a qu’une vision très partielle de ce qui se passe réellement en coulisses », décrivant un environnement qu’elle juge “nocif et destructeur”.
Une orientation personnelle revendiquée : l’asexualité
L’ex-actrice assure par ailleurs ne jamais avoir éprouvé d’attirance ou d’intérêt particulier pour la sexualité, affirmant être asexuelle depuis toujours.
« Je n’aime pas les relations intimes et je ne trouve pas les gens attirants », affirme-t-elle.
Elle situe ainsi son engagement dans l’industrie davantage dans un contexte de nécessité économique que dans une démarche personnelle ou volontaire.
L’un des points centraux de ses récentes déclarations concerne la suppression de son passé numérique. Lana Rhoades indique avoir engagé des démarches pour faire retirer l’ensemble de ses vidéos, dont certaines publiées il y a presque une décennie.
Elle souligne toutefois la complexité du processus, en raison de la multiplicité des plateformes et de l’absence de droits directs sur certaines diffusions. Devenue mère, elle insiste sur l’importance de protéger son fils de ces contenus désormais indissociables de son nom.
Une reconversion déjà bien entamée
Depuis sa retraite en 2018, Lana Rhoades a opéré une transition vers d’autres activités. Elle anime des podcasts, collabore avec des marques via les réseaux sociaux et gère sa propre ligne de vêtements et lingerie, Lana’s Closet. Elle utilise également sa visibilité pour alerter sur les réalités du milieu pornographique, espérant que son témoignage serve d’avertissement aux jeunes tentés d’intégrer l’industrie sans en mesurer les implications.
« Les films X devraient être illégaux. »
L’ancienne star des films X, Lana Rhoades, affirme qu’elle est asexuelle, critique vivement l’industrie et demande la suppression de ses 400 vidéos.« Je pense que je suis encore numéro 1 partout. C’est fou de prendre une décision à 19… pic.twitter.com/5kTm7bAgkz
— Cultination (@Cultination1) November 23, 2025

