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La nymphomanie : nécessité d’une prise en charge efficace

Si pou anpil moun, lanmou sifi pou kenbe yon relasyon santimantal an vi, pou kèk lòt sa senpman pa sifi : sèks jwe yon gwo wòl nan sa tou. Men, “renmen fè bagay” twòp konn yon move siy. Qui parmi vous n’a jamais rencontré une personne nymphomane ?

La nymphomanie est le fait d’être accro excessivement au sexe. Elle est différente de l’appétit sexuel. C’est une pathologie, qui peut se présenter à la fois chez la femme et l’homme. Cela arrive qu’une personne nymphomane, mariée ou célibataire, ait des rapports sexuels plus de 10 fois pendant une journée et ce, sans se déranger à part de quelques frissons, qui ne lui causent pas de problème.

Nuisible dans le couple ?

Au sein d’un couple, ce besoin incessant d’avoir des rapports sexuels peut déranger l’un ou l’autre partenaire si les deux tourtereaux sont différents sur ce point. Ainsi peut-on entendre : “Ou pa janm satisfè ou menm nan ?” Et de là vient parfois la tromperie. Kilès ki poko jwenn yon zanmi l vin di l : “Mezanmi ! Misye pa janm satisfè non. Mwen pa konn sa pou m fè ak li” ? Oubyen : “Fanm sa fin bwè tout fòs mwen e l pa janm satisfè. M sanble ap bay vag. Men, li dous”.

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Les célibataires, où êtes-vous ?

En fait, la nymphomanie arrive aussi chez les célibataires. Et cela a beaucoup d’impacts autant sur le partenaire masculin que sur le féminin. Quand cela arrive, la personne peut devenir dépressive. Autre chose, cette personne “pa nan bese triye. Sa l jwenn li pran”. Tout ce qui l’intéresse, c’est de satisfaire ses pulsions sexuelles. Les femmes sont moins bien vues dans cette pratique. On accepte qu’un homme puisse avoir plusieurs partenaires sexuels alors que les femmes non. Tout cela peut être dû soit à un manque d’estime de soi, des traumatismes liés à l’enfance, un dérèglement hormonal (trouble endocrinien), la bipolarité, un sentiment d’insécurité, un manque affectif et autres.

Que disent les psychothérapeutes à ce propos ?

Un problème identifié est à moitié résolu. Si la personne accepte déjà que c’est une addiction qui peut lui coûter sa vie, sur le plan personnel, professionnel et autres, on peut l’aider à s’en sortir. Pour ce faire, un (e) psychothérapeute doit être consulté(e). Il/elle peut l’aider à se voir en face et canaliser son addiction vers d’autres domaines de sa vie. Ainsi, elle deviendrait beaucoup plus productive et s’épanouissait sur le plan sexuel, dans le respect de son corps et celui de l’autre partenaire. La nymphomanie, de plus en plus dévoilée dans nos sociétés, est une pratique sexuelle qui n’est pas incurable.

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Comments (1)

  1. Ravie de tout apprendre dans un seul article. Bon travail Sendie💫💫💫

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