“The Crow”, remake après plus de 3 décennies avec Bill Skarsgård

Bill Skarsgård est probablement mieux connu comme celui ayant endossé le costume du clown effrayant “Pennywise” dans les films horreur “It” mais cela changera probablement lorsque le public aura un premier aperçu de l’acteur suédois dans la nouvelle version sur grand écran de “The Crow” du réalisateur Rupert Sanders.

Skarsgård incarne le rôle du rockeur gothique Eric Draven, qui, avec son amant, Shelly (FKA Twigs), est brutalement assassiné lorsque les démons du passé de Shelly les rattrapent. Coincé entre deux mondes, les vivants et les morts, Eric entreprend de venger leur mort, parcourant la frontière très fine entre le monde naturel et celui surnaturel.

“Ce qui m’a poussé à produire ce show, c’est l’opportunité de créer une romance sombre, quelque chose qui traite la perte, le chagrin et le voile éthéré entre la vie et la mort”, explique Sanders, dont les crédits précédents incluent Snow White and the Huntsman de 2012 et Ghost in the Shell de 2017.

Ce film se produit plus de 30 ans après que la tragédie ait frappé la version de Brandon Lee ; c’est sur le tournage de ce film que le fils de la légende des arts martiaux Bruce Lee a été accidentellement tué par balle dans une cascade d’armes à feu qui a mal tourné – au moment même où il était sur le point de devenir la prochaine star d’action d’Hollywood. Brandon Lee était âgé de 28 ans à l’époque.

Le premier film a été un solide succès au box-office (50,6 millions de dollars au niveau national sur un budget de 23 millions de dollars), ainsi qu’une épitaphe étrangement appropriée à la vie prometteuse de Lee. Pourtant, même si Sanders indique clairement que son nouveau film est une vision totalement différente des sources de James O’Barr, il le considère également comme une sorte d’hommage à la mémoire de Lee.

“Évidemment, c’était une terrible tragédie, et c’est définitivement quelque chose que nous avons toujours eu à l’esprit lors de la réalisation du film”, dit-il. “Brandon était d’une originalité et je pense qu’il sera toujours synonyme de The Crow. J’espère qu’il est fier de ce que nous avons fait et de la façon dont nous avons ramené l’histoire”.

Dimitry S. François

Rédateur à Bèlide Magazine

See author's posts