Si l’on veut comprendre le concept humain, au sens primaire du terme, il faut se pencher sur ses origines, dans une dimension latérale, sur ses racines. Racine (Rasin) concept évocateur du fondement de l’être haïtien en termes de tradition culturelle et historique. Il met en scène les réalités les plus obscures et plus vives de l’haïtien.
Dans cette même démarche, RASIN est le concept développé par le festival atizay déjà depuis deux ans. Le festival veut faire danser les rites [folklore surtout pour ses entrailles traditionnelles] au rythme de la musique, au dire des slameurs et aux fous rires des maîtres et maîtresses du théâtre. Chaque son [de la musique] doit pouvoir s’approprier du concept pour signifier le pas à chaque acteur. RASIN, pour cette nouvelle sortie, se dit vouloir faire le méli-mélo entre acteurs et spectateurs. Le spectateur ne sera pas simple spectateur dans la mesure où il participe activement et devenant acteur (producteur) de contenu pour le festival.
Au menu de cette deuxième édition, la couleur, la silhouette, la forme seront mises en évidence par une bonne dose de peinture qui, elle aussi, sera mise en scène par les acteurs de la dramaturgie. Rasin propose de mettre à nue, toute la belleté (néologisme de beauté qui entend faire l’équilibre de beau et belle) de l’être haïtien. Il ne veut pas faire plaisir seulement aux yeux, d’une manière pure et simple du terme, mais voudrait (veut) éveiller les sens de l’audition et du touché par ses spectacles de danses, de slam et de musique.
Pyès teyat “Danta” ap nan #Avangou RASIN 💃💃💃
Jou k ap 17 Mas, Nègès Mawon ap prezante premye spektak festival la.
Danta ap jwe gratis, a 6è PM, nan lokal Masure, Ri 23 B.‼️Pyès sa pa rekòmande pou timoun‼️#RasinFestivalAtizay #BelideMagazine pic.twitter.com/rvk5QFMqQp
— BÈLIDE MAGAZINE (@BelideMagazine) March 11, 2023
Comme pour toutes grandes fêtes, on propose toujours aux invités une entrée, RASIN voudrait stimuler l’appétit de ses spectateurs par des fous rires de la maîtresse Danta (une pièce de théâtre mis en scène par Gaëlle BIEN-AIMÉ) le 17 Mars, ce goûter sera suivi du son de Jazz and familly le 18 Mars à Masure, Rue 23B. Une méthode bien connue par les grands maîtres séducteurs, si l’on veut conquérir le cœur de l’autre, il faut commencer par le faire rire. RASIN prépare son public à pouvoir bien s’avouer chaque repas dans le menu : un atelier de cinéma qui sera animé du lundi 20 au vendredi 24 Mars Par Thierry PRINSTON, atelier de photographie toujours du lundi 20 au vendredi 24 Mars, animé par Ryjnov REMY et enfin un atelier sur le slam qui sera animé par l’artiste Badio (Mario N. PANDACHE).
#Avangou!
Samdi 18 Mas 2023, JAZZY CHILL! 🔥🔥🔥🔥
Youry Vixamar ak Jazz and Family pral sou sèn pou prelid dezyèm edisyon RASIN – Festival Atizay la!✨Aksè gratis, ri 23 B, devan Masure!
Ou pa ka rate sa! 🙌🤌 #RasinFestivalAtizay #BelideMagazine pic.twitter.com/pSpakHLmup— BÈLIDE MAGAZINE (@BelideMagazine) March 12, 2023
Au-delà de ces ateliers, RASIN propose une programmation très riche en termes de contenu. Le lancement du festival sera marqué par un cocktail le 19 Mars à 17 heures à Gwòg Bar and Grill. Entre lundi et vendredi 24, il y aura des causeries, projections, spectacles de contes, de théâtre, de slam, de danse, des jeux de société, de body painting et bien d’autres activités encore. Pour clôturer le festival avec élégance, la journée du 25 Mars sera faite de projection et de la restitution des ateliers de cinéma et de photographie. Après cette séquence, il y aura la remise des récompenses pour le prix Poésie Jean-Elie François. A 17 heures, ce sera le concert de la fin avec Christelle Pierre et la restitution de l’atelier de slam.
Pour reprendre les mots de Mme BAZILE, la directrice exécutive du festival, le festival aura donc un public rassasié et en même temps toujours en attente. L’objectif de créer et nourrir les artistes et leurs publics sera ainsi plus proche de sa réalisation. RASIN est un projet qui grandit et s’étend. C’est une promesse sur des générations.
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