Société

L’INDDESC, un appel au débat public sur l’actuelle Haïti

Fondé par Fédo Jean Charles, fervent défenseur des droits de l’homme et figure de proue dans la question sociale de l’individu, l’INDDESC lance le débat public à Port-au-Prince.

Vu tel l’Institut National pour La Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC), l’instance en question lance le débat pour dénoncer la mauvaise gouvernance sur le sol haïtien ainsi que la négligence des droits humains. Il est connu du monde entier que les droits de l’homme depuis un certain temps, n’entrent plus en ligne de compte en Haïti. Passant par le droit le plus basique et obligatoire qu’est la sécurité, jusqu’à ceux qui feront des individus des personnes responsables formées et automnes rien n’est respecté ni octroyé. Et s’il fallait parler de la cerise sur le gâteau, l’on dirait que la mauvaise gouvernance de l’État ne fait qu’empirer les choses, si tant est-il que l’Etat y existe encore.

L’INDDESC dans son influence et son champ d’évolution, n’a jamais eu pour objectif de se taire sur les dégâts émanant de la crise économique, sociale, culturelle et politique dont fait face Haiti. Avec pour thématique : « les droits économiques, sociaux et culturels au cœur des débats d’intérêt général », l’institution indépendante met en lumière le non-respect des droits humains en Haïti et touche de nombreux points clés qui devraient peut-être amener vers un changement inouï de la situation.

Elle dit bien :

  • La Constitution de 1987 et les instruments internationaux ratifiés par Haïti doivent être protégés, respectés et mis en œuvre dans l’intégralité.

Il ne faut guère oublier que la constitution c’est la loi mère du pays, donc si au sein même du pays sa constitution est piétinée à quoi donc est voué ce dernier ?

  • Repenser les structures de l’Etat et combattre le fléau de la corruption

La corruption politique est un détournement de l’utilisation du pouvoir public dans le but d’en retirer des avantages illégaux, cela intéresse le monde politique (hommes politiques, partis politiques, élus, membres du gouvernement). Or, ici en Haïti c’est monnaie courante et le dit fléau fait rage. Et sur ce point aussi l’INDDESC nous convie à nous pencher.

  • Reformer de manières approfondies les institutions du pays

Pour promouvoir le respect des droits humains en Haïti, palier au contrôle et au bon fonctionnement de chaque secteur, une bonne administration et une réforme sévère au sein de toutes nos institutions s’imposent, clame haut et fort l’INDDESC à travers ce débat lancé.

Nous l’aurons compris, le changement que doit subir ce pays pour aller mieux ne va supporter tout seul aussi des instances telles l’INDDESC prennent part vigoureusement et tente de pousser au mouvement les principaux acteurs sur l’échiquier haïtien.

Que ce soit par des actes ou à travers la parole, l’heure est à l’action, renchérit l’INDDESC et ce durant tout le mois de septembre et même plus dans Port-au-Prince et à travers le pays en général.

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