Dans une nouvelle recherche, des scientifiques ont réalisé une percée dans la compréhension des effets du LSD sur le cerveau humain. En effet, cette drogue psychédélique aurait la capacité d’améliorer l’apprentissage et les pensées exploratoires.
Publiée dans la revue scientifique Psychological Medicine, une étude a démontré que la drogue hallucinogène diéthylamide de l’acide lysergique ou LSD permettrait d’apprendre plus facilement et plus rapidement tout en augmentant les capacités exploratoires des fonctions de réflexions du cerveau humain. Bien qu’interdite dans plusieurs pays, le LSD a été prouvé d’être effective dans la thérapie pour de nombreuses conditions comme le stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression.
Jonathan Karen, l’auteur principal de l’étude, pense que les effets thérapeutiques du LSD se trouveraient dans la capacité de la drogue à former de nouvelles connexions neuronales en augmentant les signaux à base de la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans l’apprentissage.
Bien que les recherches avancent, il reste encore beaucoup à faire. Comme limite, elles se concentrent principalement sur les effets aiguës du LSD sans pouvoir prendre en compte d’autres sur le long-terme.
Toutefois, ces avancées permettent d’avoir une meilleure compréhension sur le pouvoir du LSD à augmenter la plasticité du cerveau, créant ainsi les nouvelles connexions permettant à l’individu souffrant d’anxiété ou encore de dépression de sortir du labyrinthe des pensées négatives.
Les hallucinogènes reprennent du terrain dans le monde médical. Beaucoup de scientifiques pensent que leur pouvoir de créer une sorte d’expérience surréaliste chez l’individu peut aboutir à de grands résultats dans les thérapies en psychiatrie. Reste à savoir maintenant si ces effets aiguës persisteront après que la drogue soit éliminée par l’organisme sans laisser de séquelles chez le patient.
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