Le septième album de 14 titres du rappeur est sorti à minuit, environ six heures après son annonce sur les réseaux sociaux. Pour son dernier album, Drake a tenu ses fans en attente pendant près d’un an mais cela n’avait duré qu’environ six heure.
Publié 6 heures après avoir été annoncé
“Honestly, Nevermind”, le septième album de Drake, a été diffusé sur les services de streaming à minuit vendredi, après avoir été officiellement annoncé quelques heures plus tôt sur les comptes de médias sociaux de Drake. Avec 14 titres, c’est un recueil relativement court pour le rappeur-chanteur superstar. (“Certified Lover Boy”, qui est sorti en septembre dernier, avait 21 chansons.)
Sur ce nouvel album se trouvent des collaborateurs de longue date comme Noah Shebib (connu sous le nom de 40), Oliver El-Khatib (qui est également l’un des managers de Drake) et Noel Cadastre, ainsi que Black Coffee, un D.J. sud-africain. qui est passé par l’underground et a travaillé ces dernières années avec des stars comme David Guetta et Usher.
Dans une note jointe à l’album sur Apple Music, Drake a déclaré que “Honestly, Nevermind” était dédié à Virgil Abloh, le créateur de mode influent qui avait une longue association avec Kanye West, et est décédé l’année dernière à 41 ans d’un angiosarcome cardiaque, une forme rare de cancer.
Drake empoche des millions avec ses contrats/projets
Les fans attendaient quelque chose de nouveau de Drake depuis au moins mars, lorsqu’il a publié une photo de lui dans un studio d’enregistrement. Au contraire, “Certified Lover Boy” faisait le buzz depuis près d’un an. L’annonce de Drake pour “Honestly, Nevermind” est intervenue quelques heures seulement après que Beyoncé – la championne incontestée des sorties d’albums surprises – a fait sa propre déclaration, donnant de manière inhabituelle un avertissement de six semaines pour sa prochaine sortie, “Renaissance”, qui sera son premier solo album studio depuis « Lemonade » en 2016.
“Honnêtement, Nevermind” est sorti au même moment que le rappeur se donne beaucoup plus à fond dans sa carrière. Le mois dernier, Universal Music Group a annoncé qu’il avait signé un accord de grande envergure avec Drake couvrant les enregistrements, l’édition musicale et d’autres activités comme les ventes d’articles de marques et les projets visuels. Les termes n’ont pas été divulgués mais sa valeur a été estimée à des centaines de millions de dollars.
Drake domine le marché du streaming. Même si Spotify le classe comme son huitième artiste le plus populaire au monde – la star portoricaine Bad Bunny est en tête – son catalogue, avec des succès comme « One Dance », « God’s Plan » et « Hotline Bling », représente certains des musiques les plus populaires de la plateforme. Selon une analyse de Billboard, l’année dernière, le catalogue de Drake a dépassé toutes les musiques sorties avant 1980.
Pendant des années, Drake a sorti de la musique à travers une structure contractuelle complexe qui a donné la propriété de son travail à d’autres labels affiliés à Universal. Depuis “Certified Lover Boy”, ses albums sont accompagnés d’un avis de droit d’auteur indiquant que les enregistrements appartiennent à sa société, October’s Very Own, et sont licenciés à Universal, qui les publie via son label Republic. Cet arrangement donne généralement un contrôle beaucoup plus grand – et une part beaucoup plus importante des revenus – à l’artiste, et est également utilisé par des artistes majeurs comme Adele, Taylor Swift et Beyoncé.
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