On ne cesse de le répeter, notre santé mentale est à préserver à tout prix. Surtout en ces moments où le pays connait une flambée d’insécurité sans précédent. Couplée à l’instabilité politique, la misère qui augmente et la montée du stress qui en résulte, cette situation coche toutes les cases qui peuvent nous conduire tout droit vers la dépression. Alors nous devons être méfiants.
Malgré la dure réalité décrite plus haut, il subsiste malheureusement des personnes qui n’auront aucune gêne à nous pourir l’existence. On est certes en période de « lòk », mais les appels et les textos qui peuvent déranger notre esprit circulent sans encombres. Les rafales d’armes automatiques, les déplacements forcés, la difficulté de trouver de la nourriture, surveiller des « bal mawon » et tant d’autres problèmes suffisent déjà à nous rendre stressés et anxieux, pas besoin qu’une personne ne vienne ajouter à nos tourments.
Actuellement, c’est le pire moment pour supporter des comportents dramatiques et toxiques de la part de qui que ce soit – même si on admet qu’il n y a jamais de bons moments pour ça -. Comme l’aurait nos mamans, « si yo paka pote byen, pa kite yo pote mal non plis ».
Au bord de la rupture, certains s’accrochent comme ils le peuvent. Nous sommes au bord du précipice à tenter de garder l’équilibre pour empêcher notre propre effondrement. « Pa fè moun sa yo pa t ap fè w » devrait être placardé partout afin que tout le monde applique ce précieux conseil dans les relations qu’ils entretiennent.
La dépression et d’autres problèmes mentaux sont là à guetter le bon moment pour nous mettre définitivement à genoux dans ce pays qui, il faut le dire, a tout fait pour nous briser. Force à ceux et celles qui se trouvent empêtrés dans des relations pesantes où les « drama » se comptent par centaines, mais ils ont le choix de « lage cha a ». Si ils décident de rester, « sa yo pran se pa yo ».
Dans la mesure du possible, la chose à faire serait de se tourner vers des personnes et des activités qui nous apportent de l’appaisement et de la bonne humeur. Éviter les « chòche » et autres « lougawou » égocentriques qui ne se soucient pas de notre bien être est présentement un signe d’intelligence. Alors, serez-vous Malice ou Bouki ?
Pa bliye f on kout je sou ribrik “Santé Sans Tabou” Bèlide Magazine nan
Nan 4e sòti nou, nou pale sou « Seksyalite lakay fanm » ak « Mythomanie » ki se yon twoub ki fè moun renmen bay manti anpil.
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