Légion sont les personnes qui ont l’impression que la vie nous donnera toujours la chance de voir un autre jour ; soit par le fait qu’ils ont des rêves, qu’ils ont une confiance divine ou qu’ils ne font que procrastiner. Toutefois, peu de gens comme le poète et dramaturge français Casimir Delavigne croient fermement que nous devons exister au moment présent, celui qui nous appartient car chaque pas dans la vie est un pas vers la mort.
A-t-on déjà pensé à quoi ressemblait notre vie après notre départ physique ? A -t-on déjà imaginé comment serait notre existence si au moment présent, il ne nous restait que quelques secondes à vivre ? Beaucoup s’en foutent pas mal et devant leur quotidien, il s’en battent les couilles. L’expert en leadership et coach professionnel français, Franck Nicolas, exprime l’idée qu’on ne devrait jamais attendre d’être forcé par la maladie pour s’arrêter et réfléchir à ce qui compte vraiment dans la vie. La maladie, dit-on, est tout ce qui nous met dans une condition anormale du corps ou de l’esprit, c’est un état d’handicap et pour plus la maladie la plus courante est la thanatophobie, la peur de la mort.
La vie est dans l’essentiel
Partout à travers le monde, les gens parlent de la mort, ils croient que ce n’est qu’une continuité de la vie, et à ce stade, ils vivent au quotidien. Un jeune haïtien dénommé Schnaider, lors d’une discussion autour de la dépression, réalisée par Black Readers Community, le 14 Novembre dernier au local de Together, avoue ceci : “Nous connaissons le jour de notre naissance et non celui de notre départ ; souvent nous passons des heures à se lamenter, à fuir notre réalité et à penser à comment sera notre vie dans 5, 10 et même 30 ans. Ce n’est pas un manque de vision que je prône mais un fort intérêt de vivre en considérant notre présent avec passion, fierté et amour. Je préconise la vie, celle du moment présent, celle dont tout le monde n’a pas la chance de voir, la vie qui donne sens à l’avenir” !
La vie sous une autre forme
Combien de personnes ont déjà regretté de n’avoir pas vécu leur quotidien comme il se doit ? Combien de personnes attendent que demain arrive pour agir ? Combien de rêves ont perdu leur sens en espérant voir mieux demain ? Que de questions auxquelles seules les actions quotidiennes ne peuvent en répondre. Comme a dit l’autre, “la vie est un rasoir et inutile”. Au départ, on est plein de rêves extraordinaires et puis on se retrouve assis dessus. On se rend compte qu’on va tous y passer sans avoir vraiment trouvé les bonnes réponses. On prend au sérieux toutes les théories à cent litres de salive à l’heure et en fait c’est nos propres vies qu’ils nous servent mais sous d’autres formes.
Il est temps de cesser de procrastiner, de croire que demain sera mieux sans donner un sens à notre aujourd’hui. Après tout, comme le dit le philosophe Sénèque dans sa lettre à Lucilius : Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. Et si demain n’existait pas ?
Crédit de l’image de couverture : https://www.billydreskin.net/an-irish-blessing-for-tough-times/
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