Combien de fois un garçon, soit avec ses potes ou même pour se vanter d’être au sommet de sa personne, s’est vu faire des confidences sur ses premières fois en matière de sexe ? Et bien souvent ces événements virent le jour autour de leur puberté, soit autour de leur treize (13), quatorze (14) ou quinze (15) ans et bien souvent avec des femmes bien plus vieilles qu’eux, étant déjà majeures. Ils s’en vantent, ils se sentent hommes et grands, pourtant à l’insu de toute découverte ou connaissance: ceci relève d’un abus. C’est un viol, de la pédophilie masquée !
Chez nous en ce qui a trait aux premières expériences sexuelles, si les filles la plupart du temps ont fait le grand saut avec des garçons autour de leur tranche d’âge, nombreux furent les garçons pour lesquels ce fut différent. Et que cela concerne une fille ou un garçon, celui qui pose cet acte est appelé “pédophile”.
Un “pédophile”, est celui qui prend plaisir à attirer ou à exploiter sexuellement un(e) mineur(e) d’après le spécialiste Georges Bossous Jr.
Nombreux sont les pubères qui connurent le chemin du sexe sans y avoir été préparé, soit à cause d’une servante qui montait la garde à la maison, d’une tante à laquelle on faisait confiance étant donné qu’elle est un membre de la famille, d’une cousine qui rôdait trop près mais qu’on n’aurait jamais suspectée, d’une amie de la famille à l’esprit perverti, enfin un tas de gens dans les parages sous nos yeux remplis de vices dont on ignore.
Des solutions ont-elles été proposées pour pallier ce problème? Nullement ! D’ailleurs si en juillet 2005 un décret voit le jour et traitait des agressions sexuelles, il n’est nullement mentionné les cas de pédophilies. N’en tiennent-ils donc pas compte ?! Encore est-il que selon ce décret, les actes d’agressions sexuelles sont punis jusqu’à quinze (15) ans d’emprisonnement, mais nul ne peut compter sur ce décret pour même chercher à savoir quand peut-on qualifier une personne de pédophile selon l’acte posé.
Les cas sont multiples, mais malheureusement on n’en entend pas trop souvent parler sous forme de plainte car pour le garçon en question, la plupart du temps cela relève d’un honneur. Comment faire comprendre à cette société machiste que le fait de qualifier de “jènjan” un ado ayant eu des rapports sexuels avec une majeure est une pratique odieuse et totalement vicieuse. “C’est un viol” ! Et ceci n’a rien d’exaltant.
Et au grand désarroi, fort souvent ils n’osent pas porter plainte parce qu’ils s’y sentent confortables et vivants, alors qu’ils subissent un abus sur leur personne.
Si seulement on pouvait apprendre aux garçons que leur sexe n’est pas synonyme du monde…
Crédit des images utilisées :
- Image de couverture : https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2019-02/abus-sexuels-mineurs-panorama-mondial-vatiab.html
- Deuxième image : via magicmaman.com
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