L’univers est un mystère, notre corps ne l’est pas moins. Tant de diversité qui nous sépare et nous unit à la fois : des cheveux jusqu’aux orteils, de l’ADN jusqu’à notre peau. Chaque détail nous diffère et témoigne de notre unicité. Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des albinos, une catégorie de personnes souvent discriminée en raison de leur différence de couleur de peau. Découvrons ensemble l’albinisme.
L’albinisme est une maladie rare, non contagieuse mais héréditaire qui existe dans le monde entier et qui touche à la fois homme et femme, indépendamment de leur origine ethnique. Cela sous-entend qu’elle touche aussi bien les blancs que les noirs puisqu’il s’agit d’un défaut pigmentaire de la peau, pigment qui sauf cette catégorie est présente chez tous les hommes et déterminent de fait la couleur de leur peau, de leurs cheveux, de leurs yeux…
Cette maladie, caractérisée par une absence de mélanine au niveau de la peau et des poils, des cheveux et des yeux, rend les personnes atteintes extrêmement sensibles au soleil. Les albinos-personnes atteintes d’albinisme ont les cheveux blancs, la peau pâle ou blanche et les yeux d’un gris bleu pâle. Il existe différentes formes d’albinisme, entraînant des troubles visuels et saignement cutané, ou pire élève le risque de développer un cancer de la peau ou de la cataracte. Souvent, l’albinisme touche seulement les yeux, rendant la vision défectueuse.
Comme dit tantôt, l’albinos souffre d’un déficit de mélanine. Normalement, c’est ce pigment qui protège la peau et les yeux des rayons lumineux du soleil. Les albinos doivent donc se couvrir la peau, porter des lunettes et des chapeaux pour se protéger du soleil. S’accompagnant souvent de troubles oculaires : certains ne voient pas de près, ou de loin, parfois ils ont un défaut d’accommodation, ce qui nécessite le port de lunettes ou de lentilles de contact. Dans de rares cas, des atteintes pulmonaires, digestives (intestinales) hématologiques (atteinte des plaquettes) sont observées.
L’albinisme touche environ une personne sur 200 000, ce chiffre est encore moins élevé dans les communautés noires ce qui occasionne discrimination et ostracisme envers ces personnes qui ont déjà leur lot quotidien et n’ont forcément pas choisi leur situation. Pour ce qui a attrait à leur accommodation, il serait important de placer les enfants albinos dans les salles de classe à l’abri du soleil et des reflets. Souvent au travail et dans la vie quotidienne, les albinos nécessitent un aménagement pour un développement optimal. À nous la tâche !
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