En plus de leur fonction érotique, les seins sont, en premier plan, dans l’allaitement du nouveau-né et contribuent à former le galbe de la poitrine. Cet organe pair, situé sur le thorax antérieur, occupe une place particulière chez l’humain, la femme notamment.
Historiquement, le sein a toujours tenu un rôle central dans la vie au sens biologique du terme. Certaines cultures arrivent même à le considérer comme un organe sacré, en raison de sa vertu nourricière.
Un mamelon qui se durcit sous l’excitation des caresses, l’aréole qui l’entoure dans la bouche de l’autre (son bébé ou son partenaire). Cette robe qui nous sied si bien et épouse les formes de notre poitrine, cette délivrance de pouvoir enfin se libérer d’un soutien-gorge… tout porte à comprendre que nos seins sont source de plaisir, de nutrition et de confort. Sa structure et son fonctionnement lui confèrent ces pleins pouvoir de séduire le monde.
Comme tout organe physiologique, le sein est susceptible d’être affecté pathologiquement ; douleurs, infections, écoulement, masses, tumeur, cancer… La plupart du temps les affections sont bénignes mais certaines fois, elles peuvent être malignes.
Avec l’âge, l’excès de poids, le manque d’activités physiques, les femmes sont exposées à diverses maladies, incluant celles du sein. Ce risque est d’autant plus élevé chez les femmes qui ont eu leurs premières règles assez tôt et une ménopause tardive, et aussi chez celles ayant eu des grossesses tardives, qui n’ont jamais eu d’enfant ou qui ont des antécédents de cancer ou autre dans leur famille. Cependant, ces situations représentent des facteurs de risque, mais leur existence chez une femme ne signifie pas obligatoirement qu’elles ont ou auront forcément le cancer. Cela sous-entendrait de préférence qu’elles devraient faire beaucoup plus attention à leurs habitudes de vie afin d’éviter le plus que possible la survenue de ces maladies. Il arrive aussi que des bactéries causent des infections au niveau du sein, que des variations hormonales entraînent la formation de masses du sein, ou encore que ces dérèglements hormonaux causent carrément la formation de tumeurs malignes : des cancers du sein.
Il existe par ailleurs beaucoup de tabous liés aux maladies du sein, notamment le cancer du sein, le plus redoutable. Il est courant d’entendre dire qu’un coup porté à la poitrine peut engendrer une masse qui va se transformer en cancer du sein au fil des ans. La réalité est que le cancer du sein ne résulte pas d’un traumatisme extérieur mais d’une lésion dégénérative au niveau des cellules du sein de manière incontrôlable en rapport avec des causes et facteurs de risque relatifs à la maladie. Un autre tabou de la croyance populaire est le fait que la succion du sein chez les jeunes femmes nullipares, c’est-à -dire qui n’ont pas encore enfanté, peut entraîner des maladies voire un cancer. Malheureusement, cette croyance en plus d’être erronée est contradictoire. En fait la succion du sein entraîne une stimulation des terminaisons nerveuses de l’aréole et du mamelon procurant ainsi du plaisir chez beaucoup de femmes mais aussi permet la sécrétion de l’ocytocine, une hormone à vertus protectrices tant sur le sein que sur le reste de l’organisme. Encore moins, un soutien-gorge trop serré, ne saurait induire une masse au sein ou un cancer, même s’il entraîne un inconfort, des irritations et parfois même des douleurs.
Le cancer du sein est devenu un problème de santé publique mondiale. Depuis 2020, le cancer du sein est classé comme le cancer le plus fréquent de tous les cancers confondus avec plus de 2,6 millions de cas par an. Sur chaque 100 cas, 99 femmes sont atteintes, et un homme. La sensibilisation, les programmes de dépistage ont connu un essor considérable à travers le monde et en Haïti notamment, ce dans l’objectif de réduire les nouveaux cas et adapter les soins aux situations. Toute femme devrait savoir au moins que l’autopalpation des seins est une technique facile, efficace pour la détection d’anomalies au niveau du sein permettant ainsi d’accélérer la prise en charge afin d’augmenter les chances de guérison. Il est donc primordial de s’informer, d’essayer le plus que possible de garder les bonnes habitudes de vie, et d’alerter un professionnel qualifié quand c’est nécessaire, tout comme il est important de ne pas se laisser entraîner dans les tabous et se stresser pour rien. Vivez pleinement en toute quiétude, faites-vous sucer les seins si cela vous enchante, allaitez si c’est possible pour vous, vos seins, petits ou gros, longs ou fins, seront toujours contents.
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