Ce samedi 11 mai 2018, à l’Henfrasa, s’est tenue la troisième édition du “Haitian Bing Bang Fest”. Une activité recueillant 33 DJs, 17 rappeurs et chanteurs, 6 animateurs et 3 groupes musicaux.
Aux environs de 6:00 PM, l’espace de l’Henfrasa était déjà rempli avec des jeunes vêtus la plupart de blanc, comme l’avait indiqué le code vestimentaire. Cependant, c’est à 7:00 PM, juste avant le lancement du festival, que le stage VIP a été finalisé.
Vers les 8 heures, l’entrée s’est avérée impraticable. Artistes, journalistes, se mêlent à la foule qui se bouscule pour y accéder. Alors que les organisateurs, lors de la conférence ont laissé entendre leur avoir prévu un autre accès.
Côté sécurité, catastrophe! Les quelques policiers présents sur le site s’avèrent incapable de gérer un tel public. À l’entrée, le contrôle est négligé, aucune fouille. Plusieurs festivaliers avec leurs tickets en mains ont reçu des coups venant des policiers, alors que dans ce genre d’activité, il est beaucoup plus recommandé de disposer d’une force sécuritaire entraînée pour les festivités.
C’est avec Jean-Luc Verna et Best Sound que les festivités se sont lancées. D‘autres DJs défilent à tour de rôle pour faire place au groupe surnommé “Jazz lajenès la”. Accompagné du jeune animateur Pi Dous, Kreyòl La a su capter les festivaliers et les a laissés éveillés.
Après plusieurs Djs, ce fut le tour de Loji Baby, un des artistes les plus attendus pour ce festival après son dernier hit à l’heure actuelle “Diaspora”. Tonymix fait son entrée, comme d’habitude, avec un show. En pleine performance, ce dernier s’est vu dans l’obligation de cesser de jouer et se plaignait du nombre de personnes qui occupait le stage ; ce qu’il a trouvé encombrant et promet au public qu’il jouera après d’autres artistes. Trouble Boy, aidé par la complicité du public, livre une performance digne de notre cher voisin. Précédé par Kenny et ses morceaux qui passionnent tant les jeunes filles, Dj Nal fait son apparition accompagné de deux jeunes animateurs au slogan ” Boul Pik”. Il se plaignait, mais le public s’amusait jusque là. Le festival passera au carnage après seulement deux hits de G-Shyt. Durant le troisième morceau, musique incitant à la violence, des tirs changent le ton de la fête. L’ambiance cède à la panique. Le public s’affole. Certains se dirigent vers la sortie, d’autres s’abritent. Bilan: deux personnes touchées par balles et transférées en urgence vers les hôpitaux.
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