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“The icon of the seas”, le prochain plus grand navire de croisière au monde

Icon Of The Seas
“The icon of the seas” est un navire de croisière de la Royal Caribbean International, une compagnie maritime américano-norvégienne spécialisée dans la construction de bateaux de croisière, basée à Miami en Floride. La construction de ce mammouth a été confiée au chantier naval de Meyer Turku en Finlande.

Le premier bloc préfabriqué du navire a été posé le 5 avril 2022 ; ce qui a marqué le lancement officiel des activités de sa construction mais c’est depuis le 14 juin 2021 que la toute première tôle a été découpée en présence de l’armateur. À sa livraison, il surpassera les navires de la classe Oasis et inaugurera la nouvelle classe Icon.

Construction de l' "Icon Of The Seas"
Construction de l’ “Icon Of The Seas”

Un chef-d’oeuvre

Ce paquebot de 365 mètres de longueur pesant 250 800 tonnes est conçu pour recevoir 7 600 passagers. Avec un coût estimé à plus d’un milliard d’euros, on trouvera à bord le plus grand parc aquatique en mer au monde ; c’est sa pièce de résistance. Baptisé “catégorie 6”, il comprend six (6) toboggans records. Les voyageurs pourront aussi se détendre dans les sept (7) piscines dont la Royal Bay qui est la plus large en mer et les neuf (9) Bains à remous qui s’y trouvent.

L’actuel plus grand bateau de croisière au monde est le “Wonder of seas” qui a effectué son voyage inaugural l’an dernier. Conçu par la même entreprise, il fait plus de 1 188 pieds de longueur et ne compte que 18 ponts. À l’opposé, son prochain remplaçant dont la livraison est annoncée pour octobre prochain, aura vingt (20) ponts et huit (8) quartiers à explorer. Il compte vingt (20) étages, vingt-huit (28) types de cabines et offre quarante (40) options de restauration.

Le "Wonder Of The Seas"
Le “Wonder Of The Seas”

Premiers essais

Son incursion en eau pour la première phase de ses essais a été faite en juin dernier. Selon le Royal Caribbean, cette phase a pris fin le 22 juin et a aussi précisé dans un communiqué qu’au cours de cette première série, le géant de la mer a parcouru des centaines de kilomètres. Les moteurs principaux, la coque, les systèmes de freinage, la direction, le bruit et les niveaux de vibration ont tous été testés. Comme précisé dans le calendrier des spécialistes, tout a été fait à temps malgré son départ retardé en raison des conditions du vent.

Premier essai sur mer de l'Icon Of The Seas
Premier essai sur mer de l’Icon Of The Seas
Tout n’est pas encore gagné. Les amateurs de voyage de plaisance devront cependant attendre jusqu’au 27 janvier 2024 car d’autres tests devront être effectués avant sa livraison.

De record en record

L’Icon ne fait pas des exploits qu’avec les sites à bord ; il le fait aussi avec ses ventes anticipées. Dans la presse anglaise, un responsable des ventes a déclaré que la première navigation de ce grand centre de loisirs est déjà complète, et qu’un client avait payé jusqu’à 94 000 dollars une suite familiale. Comme autre fait surprenant, une autre réservation estimée à 77 000 livres a été faite depuis le Royaume-Uni.

Pour son premier voyage, son équipage sera composé de 2 350 membres et aura un nombre de passagers évalué à 5 610. Il devra naviguer toute l’année pour des vacances de sept nuits dans les Caraïbes orientales et occidentales au départ de Miami. Chaque navigation sera composée d’ une visite à Perfect Day at CocoCay, la destination insulaire privée primée de Royal Caribbean, ainsi que Hideaway Beach, sa nouvelle extension.

Icon The Of The Seas

Royal Caribbean International présente Icon of the Seas comme le sommet de l’évolution de la compagnie de croisières, en utilisant les dernières technologies et en s’appuyant sur 50 ans d’apprentissage à travers l’histoire de l’entreprise.

Si la compagnie de Michel Bayles se vente et exprime sa fierté à cause de l’alimentation de l’Icon au gaz naturel liquéfié (GNL) (le premier de la compagnie) qui permet de réduire les émissions de carbone de 30% et de l’utilisation d’une pile à combustible, le navire reste entre autres néfaste pour l’environnement et fait accuser une fois de plus la firme de greenwashing. La quantité de rejets émis par ce bâtiment, n’est cependant pas précisée.

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