Derrière les prescripts qui nous font croire que l’amour peut tout, en tout lieu et pour tout, il existe des clichés qui tuent nos émotions et qui rendent la vie sentimentale insupportable. Puis, après tant d’essais, on se dit GAME OVER !
La vie est une belle aventure, mais il faut l’arroser, et la faire fleurir. De là, vient toujours un seul ingrédient : l’amour. Est-ce la seule option ? Yasmina Khadra dans ses écrits nous avoue que l’amour est fait de hasard et de chance. À une bretelle de la vie, il est là, offrande sur le chemin. S’il est sincère, il se bonifie avec le temps. Et s’il ne dure pas, c’est que l’on s’est trompé de mode d’emploi.” À ces mots, nous osons risquer se mettre en couple, s’aventurer librement ou espérer une échange avec l’espoir de vivre un amour, une passion, une aventure qui nous fera exister en plein écran.
Dans la génération actuelle, beaucoup de jeunes s’estiment heureux avec le célibat, ils avouent que leur liberté prend goût en masse et ils en prospèrent. Des scientifiques comme Helen Fisher, anthropologue de l’Université de Rutgers (New Jersey), qui étudie l’amour depuis plus de 30 ans, martèle que l’amour n’est pas une émotion mais une impulsion, un besoin physiologique pour l’être humain. Suite à cette assertion, peu sont les gens qui ne s’adonnent pas à une vie d’amour, un éternel combat spirituel. Bref, on essaie de se maintenir et de réhausser les palpitations de son cœur.
L’amour comme option
Aimer est un droit mais être aimé est un simple devoir, il suffit de le ressentir. À cet effet, que peut-on ajouter à l’amour ? Est-il accompagné d’un bien être, d’une indépendance, d’une pure satisfaction ? On en doute fort. Mais là, je vous parle de cette connexion que l’un peut ressentir pour l’autre au-delà des clichés, des risques, des obstacles, des goûts, des mésententes et des différences de foi. L’amour est un passage obligé, dit un des mes pairs mais il est également un paradoxe, une calamité, pour paraphraser Grey’s Anatomy, je dirais si seulement les gens qu’on aime pouvaient se voir de la façon dont on les voit. On aurait compris que l’amour est bel et bien une option, mais la seule, donc une obligation obligée.
Le manque en amour
On arrive à se faire manquer ou l’autre arrive à nous manquer, et malgré tout, on vit en pensant à lui. Comme Christian Bobin, “On peut donner bien des choses à ce que l’on aime. Des paroles, du repos, du plaisir. Tu m’as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m’était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore”. C’est le vrai amour, dira- t -on ? Mais pourquoi avec un tel manque, on ne veut pas complètement de la personne ? Il nous est impossible de vivre ce grand amour, on est dans le vertige émotionnel. On peut être amis et non amants, dixit la copine à son copain, en général. Selon des recherches avoisinantes, il nous est révélé que la vraie cause est un manque de soi. Quand on se connaît pas et qu’on n’arrive pas à s’ouvrir aux autres, on se perd. Et pour se retrouver, il faut apprendre à se construire. Seul l’amour ne suffit pas, parce que pour soi-même on ne se suffit pas, on se manque et on l’ignore.
Se créer du temps et apprendre à s’aimer d’abord, est le premier pas vers la complémentarité en amour. Et si l’on acceptait d’évaluer la personne avec qui on est en relation. Dirions- nous qu’on est à la bonne place ou nous aurions préféré le célibat ? Inutile de se cacher derrière un masque, inutile d’aimer quand on peut juste s’engager conditionnellement. Inutile d’accepter la bague quand on ne peut qu’être MC au mariage.
Une résolution
Après tout, nous aimerions tous et toutes aimer et être aimé en retour mais le mal dans tout ça, c’est de s’effacer pour le bonheur de l’autre. En effet, le bonheur est une construction, et cette construction doit être une jouissance pour l’un aussi bien que pour l’autre. À la lumière de Jean d’Ormersson, “Je t’aime dans le temps. Je t’aimerai jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t’aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé”. Mais seul l’amour ne suffit pas, JE DOIS SUFFIRE.
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