Lisez d’abord : Sean ‘Diddy’ Combs : où déviance, perversion et malveillance ne font qu’un – on vous dit tout (Partie 1)
Différentes accusations et poursuites judiciaires intentées contre Sean “Diddy” Combs
Février 2024 : Accusé de prostitution
Rodney Jones Jr, producteur de musique ayant produit neuf titres sur “The Love Album” de 2023, a poursuivi Diddy en février 2024, accusant la star d’avoir voulu l’initier dans des actes sexuels non désirés. Il a déclaré que le rappeur le forçait à embaucher des prostituées dans le but d’avoir des rapports sexuels avec elles. Et ça ne s’était pas arrêté là! Selon les accusations de Mr Jones, Diddy voulait même le forcer à avoir des rapports sexuels avec un autre homme, lui disant que c’était quelquechose de normal dans le monde de la musique.
Encore une fois, l’équipe de Diddy a tout nié, qualifié les accusations de pure fiction et moyen d’obtenir de l’argent du rappeur.
17 Mai 2024 : Vidéos des agressions faites envers Cassie sont faites public
Des images de vidéosurveillance ont été publiées montrant Diddy agressant Cassie Ventura dans le couloir d’un hôtel de Los Angeles en 2016.
Les images, diffusées par CNN, montraient Diddy frappant Cassie derrière la tête et au visage, pour ensuite la plaquer au sol et lui donnant des coups de pied alors qu’elle était toujours au sol. Par la suite, il a tenté de la traîner par sa chemise et a même lancé un objet dans sa direction.
Un jour plus tard, Diddy s’est excusé en déclarant : “J’assume l’entière responsabilité de mes actes dans cette vidéo. J’étais dégoûté à l’époque et je le suis encor”.
@belidemagazine Sean Combs #PDiddy s’est exprimé pour la première fois depuis la fuite de la vidéo de lui agressant son ex-femme, Cassie Ventura. “Mon comportement sur cette vidéo est inexcusable, et j’en assume l’entière responsabilité…” #BelideMagazine
21 Mai 2024 : Ancienne mannequin attaque Diddy en justice
La mannequin et actrice Crystal McKinney a accusé M. Combs de l’avoir droguée et forcée à avoir des relations sexuelles orales dans les toilettes d’un studio d’enregistrement de New York en 2003.
La liste des plaintes et méfaits de Sean “Diddy” Combs ne fait que s’allonger
Deux jours plus tard, Diddy se fait de nouveau poursuivre en justice par April Lampros, qui a déclaré avoir subi quatre cas d’agression sexuelle aux environs de 1995 et 2000.
Mme Lampros a affirmé avoir rencontré le musicien en 1994 alors qu’elle était étudiante au “Fashion Institute of Tecnhology” et qu’une relation initialement amoureuse “s’était rapidement transformée en une relation agressive, coercitive et abusive basée sur le sexe”.
Lors d’un incident, elle a affirmé que la star l’avait forcée à prendre de l’ecstasy et l’avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec une autre femme.
Cependant, ça ne s’arrête pas là car deux mois plus tard une actrice porno, Adria English, a même déposé plainte contre lui – la cause était le traffic sexuel. Elle fut utilisé – elle et plusieurs autres femmes – dans plusieurs soirées ou précisément “freak off” du rappeur et cela a duré plus de 5 ans.
Le 10 Septembre, ayant raté une audition virtuelle pour une plainte déposée par Derrick Lee Cardello-Smith, un prisonnier du Michigan qui a déclaré avoir été drogué et agressé par Diddy, le rappeur fut ordonné de verser 100 millions de dollars à la victime.
Il y a aussi eu une ancienne chanteuse du nom de Dawn Richard ayant aussi portée plainte contre le rappeur déclarant que Diddy l’ait plusieurs fois agressé en lui touchant des parties où il n’était pas supposé toucher.
Sur les réseaux sociaux, c’est totalement le chaos
Plus d’une accusation se fait entendre et surtout les rumeurs courent de toutes parts parmi elles on a un audio où on peut entendre deux hommes ayant des rapports sexuels plutôt brutalement et il est dit que les deux hommes sont en fait Diddy et Meek Mill. Selon les dires d’un ancien bodyguard de Diddy, celui qui a enregistré le débat, ça a eu lieu lors d’une soirée du rappeur.
Lors du raid du manoir de Diddy, les autorités ont retrouvé plusieurs dossiers, armes mais surtout des audios et vidéos. Selon les autorités, plusieurs vidéos dateraient depuis plus de 15 ans et elles sont toutes compromettantes les unes comme les autres. Il est dit que ses vidéos ou audios étaient utilisés comme chantage car il y avait non seulement des victimes mais aussi des célébrités, des gens très importants de la haute sphère. Il y aurait même une vidéo de Justin Bieber plutôt compromettante sur les réseaux.
Duane Keith Davis, plus connu sous le nom de Keefe D, a avoué être l’élément clé dans la mort de l’ancien rappeur Tupac. Il a aussi avoué qu’il avait été payé, lui et les autres auteurs du crime de Tupac, 1 million de dollars par Diddy.
Ce qui soulève la question, comment Sean Diddy Combs a pu s’échapper pendant toutes ces années aux autorités? Avec toutes ces accusations, ces plaintes, rumeurs, ses “freak offs” qui n’étaient pas si secrets (Kat Williams en parlait depuis le début des années 2000 ainsi que d’autres artistes) et étant à la tête d’une si grande entreprise criminelle il est impossible d’y arriver seul.
De nombreuses vidéos sur les réseaux montrent plusieurs artistes avec le rappeur et Jay Z y paraissait souvent. On a même le basketteur américain LeBron James ayant déclaré dans une vidéo “Aucune autre fête peut se comparer aux fêtes de Diddy”.
16 Septembre 2024 : fin de la recherche du rappeur car Sean “Diddy” Combs se fait arrêter
La star a été arrêtée dans une chambre d’hôtel de Manhattan après une inculpation par le grand jury. Son avocat a déclaré que Diddy avait coopéré avec les autorités et avait volontairement déménagé à New York.
“Ce sont les actes d’un homme innocent qui n’a rien à cacher et il a hâte de laver son nom de tout soupçon devant le tribunal”, a-t-il ajouté.
Lors de sa comparution devant le tribunal du district américain de New York, le 17 septembre, Diddy fut accusé de trafic sexuel (maximum : prison à vie-minimum 15 ans), de racket (prison à vie) et de transport à but de prostitution (max : 10 ans).
Détails sordides des accusations portées contre Sean “Diddy” Combs et de ses “freak offs”
Dans un acte d’accusation qui a été rendu public au même moment, les procureurs ont allégué qu’il s’était également livré à des enlèvements, au travail forcé, à des pots-de-vin et à d’autres crimes.
Ils l’ont décrit comme étant à la tête d’une entreprise criminelle qui abusait de plusieurs femmes, utilisant des menaces, de la violence pour les forcer à participer à des orgies où la drogue et des prostitués mâles étaient présents.
Les associés de Diddy auraient réservé des chambres d’hôtel, recruté des prostituées et distribué de la drogue, notamment de la cocaïne, de la méthamphétamine et de l’oxycodone, pour contraindre les fêtards à s’adonner aux débats sexuels et les maintenir « obéissants ».
Son personnel aurait aussi organisé le voyage des victimes et organisé l’approvisionnement en liquides intraveineux pour les aider à se remettre des fêtes, qui duraient parfois plusieurs jours.
Les procureurs ont également allégué que Diddy enregistraient ses “freak offs” et qu’il utiliserait les images et vidéos dans le but de faire pression sur ses victimes afin qu’elles se taisent.
L’avocat de Diddy, Marc Agnifilo, clame toujours l’innocence de son client et a qualifié les actions posées lors des “freak offs” comme consenties.
Sean “Diddy” Combs a plaidé non coupable mais sa libération sous caution lui a été refusée après que les procureurs ont estimé qu’il représentait « un risque important d’entrave à la justice », affirmant qu’il avait « déjà tenté d’entraver l’enquête du gouvernement sur cette affaire, en contactant à plusieurs reprises les victimes et les témoins essayant de les contraindre à se taire ou changer de récit.
Le juge a cité les problèmes de colère de la star et ses antécédents de toxicomanie comme raisons pour le maintenir en détention jusqu’au procès.
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