Bien-êtreSanté

S.O.S : la dépression est encore plus réelle “alèkile”

Dépression
Depuis un certain temps, un nouveau mot s’est installé confortablement dans le vocabulaire de nous autres jeunes haïtiens, surtout quand il s’agit d’aborder l’état de notre santé mentale. Vous l’aurez compris, on parle bien de dépression, et de tout ce qu’elle traine comme conséquences sur nos quotidiens. Aujourd’hui encore plus qu’hier, cette maladie est bel et bien réelle.

“État psychique caractérisé par une altération de l’humeur, la perte du sommeil, de l’appétit et du goût du plaisir, ainsi que divers autres symptômes et dans lequel le malade éprouve une vive douleur morale”. À cette définition tirée du dictionnaire, on pourrait ajouter une lassitude permanente, un état de fatigue physique et mentale, et des pensées suicidaires plus ou moins récurrentes. Cette description peut paraitre exagérée pour certains, mais la dépression c’est ça, et même plus encore.

Minimisée et sous-estimée encore récemment en Haïti, la dépression est enfin prise au sérieux. Notamment car le nombre de ses victimes n’a cessé d’augmenter à mesure que le pays s’enfonce dans une crise sécuritaire et économique sans précédent. La misère qui s’accroit, la direction politique floue que prend le pays, l’incertitude qui plane sur l’avenir de tous, la violence crée par les groupes armés et d’autres soucis personnels contribuent à donner à chacun une dose elevée de stress et d’anxiété. Autant dire que les conditions sont très favorables au développement d’un comportement dépressif.

On parle bien de maladie car elle a ses symptômes, mais aussi ses médicaments si on se permet de le formuler ainsi. L’une des caracatéristiques principales de la dépression c’est qu’elle attaque d’abord notre moral. Une manière d’évacuer cette tristesse qui nous envahit est de trouver une personne de confiance à qui se confier. Ça peut paraitre banal, mais se vider de ce trop plein d’émotions négatives est en soi un pas vers un aller mieux.

Autre chose, un problème clairement idenfié est à moitié résolu. En ces moments sombres, une introspection est nécéssaire afin de mettre le doigt sur les raisons qui sont à la base de notre état dépressif. L’étape suivante serait de corriger ce qui peut l’être et de chercher de l’aide dans notre entourage pour les choses qui sont plus compliquées à gérer en solo.

En cherchant bien, il nous sera facile de trouver quelqu’un qui est passé par là et qui a vaincu cette maladie qui fait plus de mal qu’on pourrait penser, les conseils de ces personnes peuvent aussi aider à remonter la pente. Comme le disent si bien les pseudos anglophones sur les réseaux sociaux, “depression is real”, savoir idenfier les signes et chercher de l’aide peut peut-être vous sauver, alors n’hésitez pas à poser les bonnes actions. “Bikèfoul”.




Nou envite w swiv ribrik Santé Sans Tabou Bèlide Magazine

Comment here