“Mon histoire avec la musique ne date pas d’hier, mais il fallait contenir cette passion, la perfectionner avant de me présenter à vous. Recevez donc “Pwolifik” en guise d’introduction”.
La musique, Stanley Lubin l’a dans le sang. Il revient encore sur son enfance où son père précisément, grand fan de compas, l’a introduit tout jeune à l’amour de la musique. Mais ce qui l’intéressait, ce n’étaient pas tant les paroles. Il s’amusait à tenter de déceler quels instruments étaient utilisés pour chaque accord, chaque note. Original pour un enfant de sept (7) ans ! Et cela présageait déjà que son histoire avec la musique n’était qu’à ses débuts et qu’elle pouvait être passionnante. Des années après, sans surprise, il se tournera vers son instrument de prédilection, le tambour. Faire en sorte que chaque son soit porteur d’une émotion et d’un message aux tympans, voilà son objectif, et avec ses mains, il en a fait rêver plus d’un.
Mais si ces derniers ont tôt fait de le rendre fier, il ne comptait pas s’en arrêter là. Sa voix, dit-il, devait aussi être de la partie car au fil des ans, il s’est découvert une passion pour un style bien particulier, le Rap. Il n’a pas tardé à écrire diverses chansons avec des compositions les unes plus uniques que les autres. Mais, bémol ! Il n’en a proposé aucune au grand public. La cause ? Son souci de perfection. De son propre aveu, il est un perfectionniste dans l’âme. Il préféra donc aiguiser ce talent, apprendre les bases et y mettre sa touche personnelle tout en s’améliorant d’années en années. Si le premier titre qu’il a écrit datait de ses 15 ans avec la perte d’un ami qui lui était cher, à 23 ans, il nous propose son premier single, “Pwolifik”.
Selon ses dires, “Pwolifik” est en quelque sorte son hymne d’introduction dans le monde de la musique haïtienne. En moins de trois minutes, sur un freestyle et utilisant son style de prédilection, le rap, il nous a tout simplement conquis. Il voulait faire comprendre au public que, empruntons ses mots, “Gen anpil bagay m pral pote nan monn mizikal la”, d’où le nom de cette intro “Pwolifik” au début de laquelle il reprend le style de G-Bobby bon flow, en hommage à ce rappeur qui l’a tant inspiré. Parlant de son inspiration, tout ce qui l’entoure, que ce soit ses confrères ou les situations de la vie quotidienne peut devenir une muse pour lui.
Mais l’artiste ne s’arrêtera pas de si tôt. D’autres projets, il en a et le public peut attendre son EP pour la fin de cette année sans compter les autres titres qu’il pourrait lui proposer entre-temps. “Pwolifik” est déjà disponible sur Youtube et Soundcloud, et il espère que ce titre aura l’effet escompté, la première goutte qui annonce la pluie de belles productions qui devraient s’ensuivre.
Son conseil pour les plus jeunes ? Ne cessez jamais de rêver et ayez le courage de faire ce que vous aimez. Lui-même en est un bon exemple. À côté de la musique où il est à la fois rappeur, beatmaker, tambourineur, il touche à de nombreux domaines dont la vidéographie et la photographie. Pour lui, les limites existantes ne sont que celles que nous nous fixons. Pwolifik est la première d’une longue série, nous dit WID, le rap dans sa splendeur, un son unique pour vos tympans et la passion libérée de ses chaînes.
Comment here