Généralement on parle de bienséance ou d’étiquette, parfois juste de politesse, mais le terme le plus approprié serait plutôt « bonnes manières ». Il s’agit bien de choses basiques du quotidien à tout individu dans un cadre à vivre en communauté. Des pratiques quasiment laissées pour contre avec le temps, peut-on donc parler de faute d’égard accordé ou d’une non-obligation à les appliquer ?
Si l’on faisait un listing à ces bonnes manières quotidiennes oubliées, on n’en finirait pas de si tôt. En soi, l’être humain s’est forcé à croire qu’adopter toutes ces manières recommandent un amas de capacités physiques que psychiques. Par exemple, les gens doués à l’utilisation du couvert sont forcément ambidextres vu de toute la délicatesse demandée. Aussi, ils sont doués d’une mémoire photographique s’ils arrivent vraiment à toujours se rappeler l’emplacement ainsi que l’utilité de tel ou tel ustensile. Ça en vient à que l’on cherche toujours la solution facile, et ceci au détriment de notre savoir-faire.
Sachons également qu’avant, les « bonnes manières » n’étaient pas toujours ce qu’elles sont aujourd’hui, on parlait de certaines habitudes catégorisant une certaine classe sociale dans l’ancien temps. En bénéficier une connaissance de tout ça demandait une éducation particulière dans un milieu particulier. Avec le temps, d’autres éléments ont influencé le cours des choses, la propagande et la communication ont donné différentes conceptions de ces manières et la liberté d’agir et de s’exprimer ont permis à chacun de se faire une idée, à se questionner sur la vraie place de tout ça.
Dans la majorité des cas, cela revient à la conclusion que l’on ne se sente plus dans la nécessité d’appliquer ces règles vu que ça ne dérange pas autrui pour le moindre. Ou tout simplement, d’autres manies peu orthodoxes sont mises à notre portée et nous font toujours passer à côté. Qu’il s’agisse de faire un simple signe de la tête ou de la main au lieu de dire bonjour poliment, ou d’ignorer tout un protocole pour se sentir à l’aise, pour s’habiller, manger ou interagir avec quelqu’un… On ne parle plus vraiment de bienséance, mais plutôt d’un mode de vie choisi par soi-même.
Cette idéologie a donc su croître et s’est développée avec le temps jusqu’à influencer de manière négative toute tenue possible à l’instar de nos règles de bienséance quotidienne. Les actions les plus simples ont donc fini par nous paraître inutiles et difficiles. Et le fait de ne plus les adresser à son prochain influence ce dernier à faire de même. Et nous voilà donc dans un cercle vicieux à ne plus nous soucier qu’il s’agit de normes sociales qui gouvernent le comportement en société.
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