La discrimination ne connaît aucune frontière, personne n’est à l’abri. Mais être gros ou grosse c’est l’enfer.
En effet, la grossophobie est ce terme haineux qui englobe les comportements lourds de préjugé envers les personnes grosses car ces dernières ne font pas partie du cadre standard corporel imposé par la société. Grossophobie et sexisme, dans un sens, sont étroitement liés vu que la stigmatisation des corps gros pèse beaucoup plus sur la sexualité des femmes que des hommes. Et cela entraîne chez elles, une crainte pour leur propre intimité. N’en parlons pas de l’estime de soi, car le rejet, déclenche le même type de réponse que la douleur physique.
Ainsi, en tant que femmes grosses, ces jolies créatures vivent à l’idée que les hommes les font des faveurs ; « Je ne suis pas assez jolie pour qu’il couche avec moi ». Alors faut-il être mince pour avoir une bonne partie de baise ? Ou plutôt faut-il être mince pour être jolie ? Ce ne sont que des idées préconçues. Toutefois, les grosses n’ont vraiment pas de choix. S’il y en a qui veulent d’elles, c’est déjà mieux. Elles s’obstinent à l’idée qu’elles ne sont pas désirables ni sexualisées.
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En vrai, la sexualité reste taboue en cas de surpoids. Et avoir une sexualité épanouie quand on est ronde n’est pas donné à tout le monde. Si certaines vivent leur forme avec bonheur, d’autres cachent leur corps voluptueux avec timidité, préférant renoncer au plaisir.
Le problème est partout : un manque de fierté ; « les hommes, couchent avec la fille grosse, mais leurs proches ne sont pas au courant ». Une machine à fantasme ; « une grosse, je n’ai pas encore essayé ». Le fétichisme ; « j’adore trop les rondes ». Et de nos jours, on fait même des tutoriels pour expliquer comment faire l’amour à une femme ronde. La grosse a-t-elle un physique tellement hors-norme qu’il faut carrément un mode d’emploi pour prendre du plaisir avec elle ? Messieurs, il n’y a rien de honteux dans le fait d’apprécier sexuellement le corps des rondes. Il n’y a d’ailleurs rien de courageux à ne pas le faire. C’est tout à fait normal. Concevez le chemin vers l’acceptation de soi comme un chemin vers l’acceptation de l’autre.
En effet, le fait même que la société octroie aux femmes grosses d’avoir une sexualité uniquement lorsqu’elle est fétichisée affecte profondément la vision de soi. Bien-sûr que oui! Les grosses ont une vie sexuelle normale. Et leur corps n’est pas un fétiche. Être grosse n’est pas la seule chose qui les définit. Elles ont aussi le droit de choisir qui aura “la chance” de partager leur lit ou leur vie. Alors stop aux idées reçues.
Et vous ? Avez-vous déjà pris le temps de vous regarder, de vous interroger sérieusement sur l’image que vous avez de vous-même ? Vous aimez vous sincèrement ? Être grosse n’est pas une fatalité. Ne laissez surtout jamais aucun homme vous faire croire que vous n’êtes pas assez bien pour qu’il déclare son attirance pour vous à la terre entière. Arrêtez de vous laisser piétiner. Posez-vous plutôt cette question : « cet homme a-t-il suffisamment confiance en lui pour que je lui fasse une place dans mon lit » ? Vous êtes une femme, pas une grosse ! Avec confiance, baisez-vous!
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