Quand le temps décide de fusionner une professionnelle de la finance agréée et mannequin avec le monde des concours de beauté, l’aventure ne peut être autre que palpitante. Sachant que le monde de la modélisation et de l’apparat sont différents, Josephine L. nous explique comment elle fait l’effort pour naviguer dans ces deux bateaux.
Âgée de 24 ans, JOSEPHINE LENTNER va représenter Haïti au Miss Panamerican International qui débutera le 14 mai et prendra fin le 20 mai à Anaheim, en Californie, au Grand Théâtre. Mannequin, créatrice de contenu, en plus d’être Miss Panamerican Haïti 2022-2023, elle est actuellement à la recherche d’un diplôme en administration des affaires. Elle a commencé sa carrière en finance en tant qu’agent d’assurance-vie à l’âge de 19 ans, et à rapidement obtenu ses permis des séries 6 et 63 devenant ainsi la plus jeune personne de son bureau à les obtenir. Son plus grand succès jusqu’à date est l’obtention de ses licences séries 6 et 63 parce qu’au moment où elle a passé ses examens, personne ne pensait qu’elle serait capable de réussir.
« J’ai ignoré ceux qui m’ont dit de passer l’examen après avoir acquis plus d’expérience parce qu’à l’époque, ma famille et moi traversions des difficultés financières. Et par la grâce de Dieu et d’innombrables nuits à étudier, j’ai réussi et je suis devenue une professionnelle en finance agréée par la FINRA ».
Tout au long de sa carrière, elle a fait beaucoup de bénévolat en recherchant des subventions pour l’association médicale du comté de Dade pour répondre à leurs besoins en EPI pendant la Covid-19. Au cours de cette dernière, elle a décidé d’ajouter la création de contenu qui, selon elle, est un moyen de s’exprimer de manière créative.
Nous pouvons dire que le succès a déjà frappé à la porte de Josephine ; elle a maintenant des partenariats cohérents avec des entreprises comme Aerie et Savage X Fenty. L’année 2021 fût sa genèse dans le mannequinat. Elle a également repris le chemin de l’école pour poursuivre ses études en administration des affaires, et depuis elle participe à plusieurs défilés de mode.
Un résumé sur son parcours (enfance, différence, adaptation, critiques…)
Nous savons bien que la vie est faite de haut et de bas, la Miss est donc aussi passée par là. Par contre, elle n’échangerait ce voyage pour rien au monde. Elle nous raconte : « J’ai été scolarisée à la maison jusqu’à l’âge de 12 ans. Mon enfance se résumait à conduire entre la Floride et la Géorgie en faisant de la sensibilisation culturelle haïtienne avec ma mère. Cela m’a permis d’avoir une perspective différente sur les choses et m’a donné un sentiment de fierté pour mon pays que personne ne peut ébranler. J’étais généralement le seul enfant entouré d’adultes tout le temps, donc cela m’a également appris à me comporter correctement dans presque tous les contextes. J’avais l’habitude de ne pas être sûre d’être bien scolarisée à la maison parce que j’étais très en retard sur les autres enfants quand j’ai commencé les écoles normales. Maintenant, j’ai un excellent système de soutien qui m’a permis de garder les pieds sur terre. J’ai beaucoup appris sur moi-même grâce à ce processus et j’ai gagné beaucoup plus de confiance que je ne l’aurais jamais imaginé ».
Son plus grand défi n’était autre qu’elle-même. N’étant pas familier avec l’apparat, elle a dû beaucoup apprendre. C’était un défi majeur pour elle de réapprendre à marcher, à se tenir debout et à poser correctement. Naviguer dans deux bateaux n’est pas chose facile, surtout sans gestion ni représentation.
Elle n’a pas beaucoup de temps pour les loisirs à cause de ses études et son travail, mais elle veut apprendre à coudre, tel est son prochain objectif.
« J’aime la direction créative, j’ai donc dirigé de manière créative la plupart de mes séances photo personnelles. Je m’inspire beaucoup de ma mère même si nos styles sont très différents. Si je devais penser à une célébrité dont je m’inspire beaucoup, je dirais Lori Harvey ».
Entre projets en cours, critiques et expériences avec son public
Elle est en train d’écrire un livre pour enfants haïtiens et précise qu’elle a un très grand projet à venir. En ce qui concerne les critiques, elle essaie de rester à l’écart des critiques destructrices et fait le tri des constructives pour son avancement en essayant de garder sa positivité. S’agissant de ses expériences, sa préférée a été de rencontrer ses supporteurs car ces derniers lui réchauffent le cœur à chaque fois, et c’est aussi grâce à eux qu’elle se tienne ferme en ces moments d’insécurité. Son public cible est principalement composé de femmes âgées de 18 à 28 ans, mais veut aussi faire appel à toutes les femmes.
La Miss pense que le monde de la mode commence son évolution en Haïti et adore voir les nouvelles tendances et modes qui sortent actuellement d’Haïti. Ce qu’elle aime le plus, c’est la liberté d’expression de la nouvelle génération et c’est quelque chose de très spécial à voir pour elle.
Le support de sa famille et de ses proches, une source de motivation
Elle nous en parle : « Ma famille et mes amis m’ont soutenu depuis que je leur ai dit que je serais la prochaine Miss Panaméricaine Haïti. Je suis reconnaissante d’avoir un système de soutien solide composé d’amis et de membres de la famille. Je suis très reconnaissante envers ma mère qui a fait tout son possible pour s’assurer que j’obtenais des apparitions publiques avec des maires et des interviews afin que je puisse avoir autant d’exposition que possible ».
Elle achève en vous conseillant de ne pas avoir peur d’être mal à l’aise pour réussir quelque chose que vous n’aviez jamais fait, vous devez être capable de vous mettre mal à l’aise pour réussir. Ne laissez pas la peur vous empêcher de faire ce qui vous rendra heureux.
Son Instagram : https://instagram.com/josielentner?igshid=NTc4MTIwNjQ2YQ==
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