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Et si notre surconsommation était exposée ?

Surconsommation
Style de vie, est-il une réalité ou un prétexte pour donner du sens a ce que l’on est vraiment ? Se questionne-t-on de nos choix quotidiens ? Est-ce vraiment un choix ou une utopie ? Nous sommes bombardés d’innombrables informations tous les jours, certaines sont directs sous formes de messages, d’autres sous couverts de signaux voilés par l’esthétisation du marketing post-moderne. Le libre arbitre, nous dit avoir, n’est-il pas fruit de nos expériences et des situations externes a nous ? Choisit-on de choisir ou on choisit parce qu’on n’a pas d’autre choix ?

La mode est cette grosse industrie de fabrication et de valorisation de la beauté qui alimente et nous dicte nos choix du bon et du beau, de ce qui est acceptable ou non selon le moment et l’époque. Elle détermine [reflète] les valeurs et les tendances de chaque époque. Elle influence notre apparence physique et fait partie intégrante dans la définition de notre expression de soi. Comme dit l’autre, la mode joue un rôle essentiel dans la construction de notre identité et de notre image sociale. Elle nous permet de nous distinguer, de nous conformer ou de transgresser les normes établies.

Des défilés de mode delà et partout, dans les magazines de mode, dans le cinéma et mêmes sur les billboards, la survalorisation est réelle et nous guette. A travers les réseaux sociaux, nous assistons à une forme de romantisation de la surconsommation des produits. La [sur]consommation se constitue en processus socioculturel où ont lieu l’appropriation et l’usage des produits, qui vont au-delà de simples exercices de gout ou d’achats impulsifs. Cette forme de romantisation mène plus généralement à la création d’un ensemble de sous-groupe ou de sous-catégorie où l’on s’identifie comme à la mode ou démodé. Les consommateurs peuvent suivre les dernières tendances, acheter des vêtements en ligne et partager leurs propres styles avec une audience mondiale. Cependant, cette accessibilité accrue a également entraîné une surconsommation et une obsolescence rapide des vêtements. Le Fast-fashion est devenu la norme.

Regardons autour de nous, dans nos placards, nos gardes robes, ne sommes-nous pas dans la surconsommation ? Achète-t-on parce qu’on a besoin ou parce qu’on a juste envie ? Celles-là qui étaient considérées comme des Fashion-victim, c’est-à-dire des victimes de la surconsommation du fast fashion sont devenues de la mode a la mode. Ne pas être dans la surconsommation est un pèche capitale où l’on est tagué comme démodé.

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