Samuel Suffren porte la voix d’Haïti au Festival de Cannes
- Cinéma Culture
Oggi Regis
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Le cinéma haïtien franchit une nouvelle étape sur la scène mondiale grâce à Samuel Suffren, jeune réalisateur haïtien, dont le talent ne cesse d’être salué à l’international. Son prochain projet de long métrage, intitulé “Je m’appelle Nina Shakira”, vient d’être sélectionné pour le prestigieux programme Focus-Copro du Festival de Cannes – une plateforme consacrée à la coproduction internationale et à l’émergence de nouvelles voix du cinéma.
Ce nouveau succès s’ajoute à une trajectoire déjà impressionnante. En 2024, Samuel Suffren a marqué les esprits au Sundance Film Festival avec son court-métrage “Des rêves en bateaux papiers”, une œuvre poétique et engagée qui explore les espoirs fragiles de la jeunesse haïtienne. Le film a également été présenté en début d’année 2025 au FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), le plus grand rendez-vous du cinéma africain.
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Avec un style visuel fort et une approche narrative empreinte de sincérité, Samuel Suffren s’impose comme une voix singulière et essentielle du cinéma contemporain. Son regard sensible sur la réalité haïtienne, mêlé à une esthétique soignée, attire l’attention des plus grands festivals du monde. Sa participation à Cannes avec “Je m’appelle Nina Shakira” représente non seulement une avancée dans sa carrière, mais aussi une victoire pour la création caribéenne et panafricaine.
À travers ses œuvres, Suffren continue de bâtir des ponts entre Haïti, la France et le reste du monde, offrant une plateforme internationale aux récits souvent invisibilisés du Sud. Une chose est sûre : Samuel Suffren n’a pas fini de faire parler de lui.
