
L’ex-PDG, Andy Byron, envisage de porter plainte contre ColdPlay après une vidéo virale d’adultère en plein concert

Une simple soirée de musique s’est transformée en cauchemar viral pour Andy Byron, ex-PDG de la start-up américaine Astronomer. Présent au concert de Coldplay au Gillette Stadium de Boston le 16 juillet dernier, Byron a été filmé par la fameuse “kiss-cam”, en train d’échanger des gestes tendres avec Kristin Cabot, directrice des ressources humaines de l’entreprise. Problème : l’homme est marié, et la vidéo est devenue virale en quelques heures sur les réseaux sociaux, provoquant un séisme dans sa vie personnelle et professionnelle.
Alors que la scène aurait pu passer inaperçue, sa diffusion sur les écrans géants du stade, puis en ligne, a eu des conséquences immédiates : indignation sur internet, critiques acerbes, et appels à la démission. Quelques jours plus tard, Andy Byron quitte son poste de PDG, suivi par Kristin Cabot, poussée elle aussi à la démission.
« Cette chanson m’a coûté ma famille, mon travail et tout ce que j’avais construit », aurait confié Byron à son entourage, selon plusieurs sources médiatiques américaines. Sa femme a depuis supprimé ses réseaux sociaux et aurait quitté le domicile conjugal.
🚨 “Une chanson qui m’a coûté ma famille, mon travail et tout ce que j’avais construit.”
Andy Byron, ex-PDG de la start-up Astronomer envisage de poursuivre Coldplay en justice, après avoir été filmé en flagrant délit d’adultère lors de leur concert.
La vidéo, devenue… pic.twitter.com/ueS2gdE0BQ
— GOSSIP ROOM (@GossipRoomOff) July 29, 2025
Possible plainte contre Coldplay
Dans un rebondissement inattendu, Andy Byron envisagerait désormais de poursuivre Coldplay et les organisateurs du concert pour “atteinte à la vie privée”, “diffamation” et “détresse émotionnelle”. Le point de discorde ? La diffusion, sans consentement, de l’image du couple sur les écrans géants du stade et la réaction moqueuse de Chris Martin, le chanteur du groupe, qui aurait lâché sur scène : « Voilà pourquoi il ne faut pas tricher ».
Les avocats de Byron étudieraient les options légales. Cependant, plusieurs experts juridiques se montrent sceptiques : « Un concert est un espace public. En acceptant d’y participer, on renonce en grande partie à sa vie privée. La diffusion d’images sur la kiss-cam est une pratique courante, et les actions en justice pour ce motif sont rarement couronnées de succès », explique Mr Andrew Klein, spécialiste du droit de la vie privée aux États-Unis.
Une affaire de mœurs à l’ère du numérique
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les frontières entre vie publique et vie privée, mais aussi sur les conséquences dévastatrices que peut avoir une séquence virale dans un monde ultra-connecté. Transformé en “mème” malgré lui, Andy Byron incarne malgré lui la face sombre de la viralité.
Du côté de Coldplay, c’est le silence radio. Le groupe n’a pas souhaité commenter l’affaire.
Faut-il redéfinir les règles de diffusion d’images dans les concerts à l’ère des réseaux sociaux ? Ou chacun doit-il assumer le risque d’être exposé dans des lieux publics ? L’affaire Andy Byron pourrait bien relancer ce débat.
Sources : The Independent, People, Page Six, Times of India, Economic Times