Vivant dans un pays tropical, il est formellement interdit de porter des shorts, jupes et crop top. Dans une société puritaine qui aspire à la libération individuelle, les codes vestimentaires ne semblent pas viser surtout les femmes.
Marcher dans les rues avec une tenue adaptée à la température, dû aux changements climatiques, vaut des regards à fondre des glaciers. Des commentaires tels : « longtemps on s’habillait mieux, longtemps les femmes se respectaient… » sont pendus à toutes les lèvres.
Suivre le courant de la mode est assez difficile en Haïti, où l’on se fait juger pour tout. Coiffure obligatoire, manucure obligatoire, pas de short, pas de bretelles même s’il fait 50 degrés Celcius (50°C), des talons pour nos chères étudiantes en administration ou secrétariat ; une peine pour leurs chevilles dans un pays ou les routes sont impraticables. On ne montre pas de peau, sous peine d’entrer dans l’indécence.
Des règles mises sur pied sans prendre en compte notre climat et l’environnement ambiant. Des règlements un peu relâchés au niveau masculine. Pantalon à mettre avec du beurre et la chemise qui va avec, exhibant sans crainte leur génital, la mode Dexter, les bling-blings et autres. C’est à croire que tout est permis pour les hommes.
Il faudrait une révision de nos codes vestimentaires dans la vie courante pour arrêter l’hypersexualisation du corps de la femme et apprendre à accepter la liberté de chacun à porter ce qui lui plaît sans parti pris de genre.
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