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“An Nou Zanmi Pito”, quand TroubleBoy et Tyhessha dressent un portrait sombre des guerres de relation

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Sorti en février 2024, le nouvel album de TroubleBoy a été très bien accueilli par les amoureux de la bonne musique. Et pour cause, “Toxic” regorge de morceaux intéressants et qui réflètent certaines réalités bien souvent passées sous silence. Sur le track “An Nou Zanmi Pito” en featuring avec Tyhessha, ce sont les guerres de relation qui sont abordées.

Pour la majorité d’entre nous, les relations de couple comportent certains règles et principes qui, une fois violés, peuvent conduire directement à la séparation. Sans aucun doute la fidélité est l’un d’entre eux, car on ne compte plus les belles histoires d’amour gachées par des affaires de tromperie. En parallèle, il y a aussi des relations de couple qui ne respectent aucun de ces principes si chers à nos coeurs. Ce sont de véritables champs de bataille où tous les coups sont permis et où ça ne peut finir qu’en pleurs.

Le morceau “An Nou Zanmi Pito” dresse un tableau fidèle de cette guerre dont on parle. Les voix de TroubleBoy et Tyhessha nous content une histoire où chacun fait ce qu’il veut sans respect ni considération pour l’autre. Dans ce type de relation, le mensonge est l’une des plus grosses armes utilisées, au même titre que les cachoteries et les abus de confiance.

“An Nou Zanmi Pito” est le reflet des relations où les deux personnes empilent les amants “sou kote”. Mais malheureusement, il y a pire encore : parfois, il n y a qu’un seul guerrier dans l’histoire, tandis que l’autre reste très attaché et fidèle à son amant alors qu’il est “nan goumen” sans le savoir. “Petit coeur brisé de ouf”, “verser des larmes”, “chen fouye pye nan tchaka a” ne sont plus de simples expressions, mais bien la preuve que les guerres ne font pas de cadeau.

Petit conseil, avant de vous lancer dans une relation en ces temps d’incertitude, n’oubliez pas que nul n’est à l’abri et que le plus charmant des sourires peut cacher le plus sanguinaire des guerriers. “Deyò a”, il y a des individus qui prennent plaisir à donner des “kou touye” à toute personne ayant le malheur de passer dans leur champ de vision. Avant de vouloir construire une relation sérieuse avec l’un de ces brigands, demandez-vous s’il ne serait pas mieux que “nou zanmi pito”.

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