Culture

Je veux savoir qui est mon Père…

Enfant triste

Qui parmi vous souffre de l’absence d’un père dans sa vie ? Qui rêve encore de savoir de qui il en est héritier ? Partout dans le monde, on rencontre au moins, une situation pareille où l’enfant est en quête du paternel, en quête d’un père qui n’existe que dans le sang car “Je suis ton père, je suis ta mère, c’est moi qui t’ai élevée” martèle le maternel.

La monoparentalité est bien le fait qu’un ou plusieurs enfants soient élevés par un seul parent, soit la mère ou le père. Cette actualité fait bien son nom à travers le monde et beaucoup d’enfants révèlent être perdus, éreintés et même malades de ce manque qui ne cesse de grandir avec eux. L’un des cas les plus courants est l’absence du père considéré comme un con, un salaud, un vaurien, un incapable…

En Haïti, ce fléau est un fait qui est souvent soulevé et les enfants sont livrés à eux-mêmes dans la mesure où leur mère les éduque avec l’idée que leur père n’est qu’un lâche. Parfois, ces enfants naissent soient par une erreur de jeunesse, soit en cachette (Mesye Marye), soit par un viol ou une situation de plaisir intense.

“Papa w fin ansent mwen, epi li lage pye l” ou “Se lè mwen fin ansent, papa w di m li se mesye marye”. Tant d’assertions qui nous poussent à croire que le paternel est sujet de trouble dans la vie féminine, où il ne planifie pas la vie de ses progénitures ou même qu’il ne croit qu’au plaisir. Cependant, certaines femmes avouent que parfois, ce sont elles qui refusent que leur enfant porte le nom du paternel, elles préfèrent lutter d’arrache-pied pour faire l’éducation de leur enfant et le conditionner parfois selon un schéma plaçant l’homme comme seul coupable.

Absence paternel
via : https://femmesdumaroc.com/psycho/quelles-peuvent-etre-les-consequences-de-labsence-de-mon-pere-sur-ma-vie-1717

Quand vient l’âge de la majorité, les enfants en regardant d’autres familles surtout et le cadre social se demandent bien où sont passés leur père, se questionnent sur l’existence de leur père, de son physique, de ses biens, de sa famille, de son opinion, et ça crée une cicatrice qui sera à jamais noircie. Et quelques conséquences majeures de ce fléau sont bien le fait que la fille est toujours en quête d’un amour pouvant remplacer son paternel, le garçon, de même ; la délinquance juvénile ; le fait de voir l’homme ou la femme comme un simple objet à désirer, dans certains cas, ils n’en portent aucun désir et finissent par haïr ses pairs jusqu’à ne plus avoir de bonnes relations amoureuses. Est-ce vraiment la faute du père que son enfant soit élevé sans cet équilibre familial ? Que penser de la mère ? Ne faut-il pas planifié pour donner naissance ? Quelle est la place de la société, de l’État dans tout ça ?

Lorsqu’on est jeune, l’idée d’accouplement formel est souvent la dernière chose à quoi penser mais c’est souvent la première chose qui nous arrive subitement et là, perd-on le futur que l’on a toujours rêvé ? N’est-ce pas un moment de chute ? L’enfant, passera-t-il sa vie à pleurer son père, qui est souvent bien présent aux alentours. Bref, Je veux savoir qui est mon Père. Quelqu’un peut-il m’aider ?

Nidger F. Judson PAUL

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