“En classe primaire, je chantais l’amour, la religion ainsi que la liberté sur toutes les feuilles, mais à présent je me dédie à faire entendre et vivre mes mots”.
Ce serait prétentieux de dire que Dalaïcham est différent des autres auteurs. D’ailleurs tout ce qu’il sait, dit-il, c’est que tous les écrivains ont un havre en commun qui n’est autre que “l’écriture”. La différence réside là dans les détails, il s’efforce d’appliquer le gros d’expériences qu’il a à travers ces genres connus qu’il produit : poésie, roman et critique d’art. Pleinement épanoui, Dalaïcham est cet auteur qui compte plusieurs textes dont, officiellement, quarante-et-un (41) déjà publiés et une centaine qui sortiront bientôt. Cependant, ces réalisations ne s’arrêtent pas là ; comptant à son actif son livre poétique fraîchement publié “KAFOU”, lequel il appelle son plus grand succès, le jeune auteur confie qu’il a de nouveaux projets dont un autre roman en préparation, ainsi que son objectif de mettre sur pied un atelier d’écriture facilitant aux jeunes la manie ainsi que l’envie d’écrire.
Si l’auteur arrive à pondre aussi bonnement des écrits de qualité, il laisse savoir, cependant, que ses sources d’inspiration ne demeurent point des secrets. Il veut parler de stimulants tels : le regard posé sur une femme sans intention dédaigneuse, une montagne longuement observée, un arbre goulûment fleuri et même une vieille maison ! Se lancer dans une autre carrière ? Oui, Dalaïcham prévoit bien, mais pour le moment il veut nourrir son art ; vu le sillage qu’il projette pour sa vie, il se doit de se lancer dans d’autres carrières. Un staff, il n’en a pas mais à l’entendre parler du support, du respect et même de l’amour qu’il reçoit de son entourage (parents, amis…), Dalaïcham se dit chanceux et même dépassé.
“Si j’arrête d’écrire, ça apportera un changement dans ma vie et j’anticipe pour affirmer que ce changement ne prévaut rien de bon. C’est une façon de vous dire que ma vie est l’écriture, elle s’améliore à chaque fois que j’écris un mot. J’ai eu un seul mentor : mon fidèle et respectueux ami Job St Juste ! Et si j’avais à parler de ma plus belle expérience, ce serait la vente signature de mon livre KAFOU, le 17 Janvier dernier”.
À tous ceux qui voudraient vivre pleinement de leur art ou même se lancer, ne serait-ce qu’une fois, Dalaïcham leur dit ceci : “Soyez vous-mêmes tout en améliorant votre essence. L’univers de l’écriture est facile à arpenter quand la passion est au rendez-vous. Cultivez l’art d’écouter, tous les conseils et recommandations sont bons même s’ils ne sont pas tous applicables”. Le jeune écrivain haïtien, ayant reçu une éducation fondamentale primaire et ayant poursuivi avec des études en sciences juridiques, fait savoir qu’il a toujours géré un brin de sacrifice pour son art !
Angella Laurancya Cerisier
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