PLATFOM PAM est une plateforme de promotion pour l’engagement individuel du citoyen, pour le bien commun, pour une meilleure société et une meilleure Haiti. L’implication de tout un chacun pour un changement positif, d’où leur devise : “Pou Ayiti Miyò, Fòk nou tout ladanl”.
PLATFOM PAM est coiffé de plusieurs chapeaux, parmi lesquels, le concours de texte qu’ils organisent. Ce dernier vise la prise d’initiative citoyenne d’une jeunesse consciente des problèmes macro à gérer et prête à s’intégrer dans un processus de changement sociétal. Il stipule que le concourant leur fasse parvenir un texte dans lequel, les raisons pour lesquelles ils aiment leur pays. Dans un deuxième temps, les problèmes qu’ils pensent qui perdurent dans la société et un projet muni d’un budget dans lequel ils pensent aider la société pour pallier les problèmes évoqués au premier temps.
- Kiyès ou ye e ki avni ou wè pou tèt ou ?
- Poukisa ou renmen Ayiti ?
- Bay jiska twa (3) pi gwo pwoblèm ki anpeche Ayiti dekole
- Kisa ou menm ou ka fè pou w ede ak pwoblèm sa yo?
- Kisa ou bezwen pouw kòmanse aji ?
Ces cinq (5) interrogations réitèrent leur engagement pour le changement (“Angajman pou chanjman”).
PLATFOM PAM a reçu environ 586 textes et 10 sont retenus pour la grande finale qui s’est déroulée au Karibe, le 5 Juin 2022. La plateforme s’engagera à démarrer le projet avec une prime pour la gagnante, qui répond au nom d’Andris Naïma, et ensuite un encadrement administratif ainsi que d’autres ressources nécessaires à la réussite du projet.
Quelles actions concrètes comptent-ils poser suite à ce concours de texte ?
Le challenge “Angajman pou Chanjman” sur les médias sociaux et le concours de texte nous ont donné le ton pour les prochaines actions de la plateforme. Les jeunes ont identifié : le civisme/Patriotisme comme le plus grand problème auquel fait face Haïti (17% des réponses) suivi par la politique (15%), la sécurité (14%) l’éducation (13%) et l’économie (10%), ces cinq problèmes représenteraient donc 70% des problèmes qui empêchent à Haïti d’avancer selon cet échantillon qui selon eux est très proche de la réalité. Ils vont donc établir une stratégie d’implication dans ces domaines tels : une émission télévisée axée sur le civisme, un forum sur la politique, une application mobile pour aider contre l’insécurité, etc. Ils vont annoncer une conférence de presse après la finale où ils présenteront la plateforme à la presse ainsi que leurs autres projets.
De nouveaux projets après le concours ?
Oui, ils en ont. Pendant l’été ils comptent commencer à aborder différents quartiers, leur but est d’être présent dans chaque commune du pays, ensuite ils auront un concours interscolaire à la rentrée des classes pour l’année 2022 sans oublier l’émission “Ti koze PAM” et les applications mobiles. Pour couronner, une conférence de presse est prévue pour la mi-juillet avec tous les détails !
Ils se disent donc fiers et satisfaits parce qu’ils sont au lancement de ladite plateforme et jusque-là les réponses sont positives, et ont déjà vu beaucoup de personnes s’engager avec eux. Confiants, ils le sont, mais on aimerait bien creuser sur la raison. Alors, ils répondent ainsi : “Parce qu’avec notre vision on peut réaliser des actions concrètes et mettre enfin un peu de couleur dans ce quotidien en Noir et Blanc dont nous sommes que victimes”.
PLATFOM PAM peut faire une différence face à cette crise d’impuissance, par rapport à l’itinéaire que prend notre pays, en encourageant tout un chacun à poser leur pierre dans ce vaste chantier que constitue le formatage d’une nouvelle société, une nouvelle conscience, en résumé : “une Ayiti Miyò” comme on aime tant le dire.
Des conseils pour cette jeunesse !
Ils nous en font honneur avec les mots suivants : “Vous comptez ! C’est votre pays ! Pou Ayiti Miyò fòk nou tout ladanl”.
Chers lecteurs, n’hesitez pas à vous abonner à leur page (en cliquant sur PLATFOM PAM) et visitez leur site www.platfompam.com car pour cet été, ils auront beaucoup d’activités assez intéressantes et pour finir, ils nous laissent avec ces mots : “Pou Ayiti Miyò fòk vibe la bon tou”. Alors qu’attendez-vous pour embarquer avec eux ?
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