Jeune directeur d’une compagnie audio-visuelle (MoJo Piktures) et étudiant en Ingénierie informatique; avec son violon sur l’épaule, Jean Mozart Maignan se sent imbattable.
“Après le tremblement de terre, j’ai dû arrêter pendant un (1) an, cela a été un supplice. Le violon est comme une drogue pour moi, pendant une semaine, il m’en faut au moins quatre (4) à huit (8) doses”. C’est ainsi qu’il se plaignait, ne pouvant pas se passer de son violon.
Beaucoup pensent que Mozart est son nom d’artiste pourtant, c’est sa mère passionnée de musique qui lui donna le nom complet de Jean Mozart Maignan. Né le 20 octobre 1997, à Port-au-Prince, il fit respectivement ses études primaires et secondaires au Collège Saint Joseph de Pétion-Ville et au Collège Saint Louis de Gonzague. Il n’avait que quatre (4) ans lorsque ses parents l’ont inscrit à l’Ecole de musique Sainte Trinité. Trois (3) ans plus tard, alors âgé de sept (7) ans, il commença son aventure avec le violon. Paresseux au départ, il y prenait goût petit à petit. Son amour grandissant pour le violon le poussa à se perfectionner. Mis à part ses cours, il fit des recherches en parcourant le récital de certains grands violonistes sur YouTube de façon à acquérir de nouvelles techniques. Ce travail ne fut pas en vain puisqu’il intégra quelque temps après l’Orchestre Philharmonique de Sainte Trinité et put jouer avec de grands chefs d’orchestre internationalement reconnus. Aujourd’hui, il dit avoir atteint le niveau escompté et est devenu un as de l’improvisation.
Les yeux fermés, violon sur l’épaule, la musique dans le sang, c’est ainsi, à chaque morceau joué, il se retrouve dans sa bulle de bonheur où son archet est maître.
Entre ses performances dans les fêtes d’anniversaire, les mariages, les concerts, il se fit un nom et créa sa chaîne YouTube https://www.youtube.com/channel/UCi0A9iaLTjCxiEHeE-EpC7w pour partager sa passion à un vaste public. Satisfait de sa popularité, il profite pour remercier sa famille et ses amis qui le supportent en partageant ses vidéos.
Certaines dates resteront toujours graver dans sa mémoire, parmi lesquelles sa première performance à l’âge de sept (7) ans, quand, terrifié face au public, il fondit en larmes et prit ses jambes à son cou, annulant ainsi sa prestation. Un autre de ses souvenirs indélébiles fut son apparition, en 2016, sur la scène de Sainte Rose de Lima où la foule captivée par la souplesse de ses mouvements et la délicatesse de ses notes le couvrit d’applaudissements, de cris de joie et de satisfaction à la fin de l’exécution de son morceau.
À tous ceux qui lisent cet article, il vous prodigue ce conseil : “Croyez en vos rêves, persévérez et battez-vous pour l’explosion de votre talent”!
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