Culture

Max Reports dans ses 4 dimensions : Photographie, travail social, formation et journalisme

Max Reports

Sous les lumières de Bèlide Magazine, il vous est proposé de découvrir Max Reports, photographe, journaliste, travailleur social et formateur. L’homme, l’étudiant, le journalisme, etc… vous est décortiqué en parts de sa vie et de son parcours.

BM : Pour nous qui l’ignorons, qui est Max Reports ?

Au fait, je suis Maxcy Céant, je suis journaliste et je suis originaire de Port de Paix, dans le nord et mes parents sont de Bombardopolis. Je suis présentateur et photographe, et je suis également formateur dans les sciences du développement à PAODES-Université. Je suis travailleur social et formateur en psychologie. J’ai débuté dans les médias avec CHOKARELLA en tant que photographe. J’ai également travaillé pour différents autres médias de Port-au-Prince depuis ces débuts tels que : MAGHAITI, Koze Kretyen, Medialevanjil, Haiti News, Trace Haïti et Gade Dodo.

En avril 2019, j’ai lancé ma propre plateforme que j’ai baptisée Max Reports. Non pas un média, mais ma page de réseau social en tant que journaliste officiel évoluant dans le cadre de divers reportages dans le domaine socio-culturel. Entre-temps, je me suis encore plus familiarisé dans le domaine photographique depuis 2018, vu que j’ai déjà travaillé sur plusieurs gros projets dans l’industrie musicale haïtienne. Des projets avec Darline Desca, Tamara Suffren, BélO, BiC, Roody Roodboy, K-Dilak, Junior Rigolo, Kako, pour ne citer que ceux-là.

BM : Entre travail social, journalisme, photographie et formations, comment Max Reports arrive-t-il à gérer ce package ?

J’ai toujours aimé écouter les gens, et j’ai toujours aimé leur parler, savoir ce qu’ils ressentent, ce qui les fait pleurer et ce qui les fait sourire. J’ai eu ce penchant pour la société pour la société, l’image et le journalisme. J’ai débuté avec la photographie, et quand j’ai terminé le développement, j’ai su que je pouvais décrire plus de choses avec mes photos sur ce que vit vraiment la société. Cela m’a poussé à commencé avec le journalisme, je les ai connecté ensemble pour toujours mieux savoir où chacun de ces domaines évolue afin de mieux me centrer sur mes priorités. Mais, je pense que les trois (3) m’ont appris à mieux comprendre la société et mieux connaître ce que je peux apporter de plus dans ce secteur dans lequel j’évolue.

BM : Et… les projets dont vous êtes le plus fier ?

J’ai travaillé sur plusieurs projets dont je suis fier, d’ailleurs je suis fier de tous mes projets. Je me rappelle qu’en 2020, j’avais réalisé une activité à Delmas à l’occasion de mon anniversaire où j’ai organisé des formations pour plus de 100 jeunes de la rue. Des formations sur la réinsertion sociale et sur la technologie, des plats et des kits alimentaires et hygiéniques à Delmas 48, Delmas 52 et au Carrefour de l’aéroport.

Je suis également un des premiers étudiants haïtiens à avoir effectué ses mémoires avec comme sujet le « Rabòday » en Haïti. Sous le thème de la culture populaire et du développement local et du sujet d’étude sur la musique populaire haïtien et le développement socio-économique et culturel en Haïti : cas du rite Raboday de 2010 à 2016, dans la commune de Port-au-Prince.

BM : Sans toutes ces activités, que serait Max Reports aujourd’hui ?

Sans tout ça, je pense que je serai plus stable dans un studio de photos, ou alors dans d’autres domaines comme l’urbanisme ou l’aménagement territorial. J’ai des formations dans les domaines de gestion et de rédaction de projet. Bref, je pense que je serais un communicateur oral dans les médias vu que mes passions sont primées sur les médias et la photographie.

Par ailleurs, dans toutes ces activités, celle qui me porte le plus à cœur c’est le journalisme, vu que je ne fais pas trop souvent de photos, mais je parle plus. Ce qui m’a rendu plus actif à la radio et les réseaux, à plus parler que prendre des photos. Je fais partie d’une grosse plateforme appelée « AKTYALITE HMI » sur Twitter qui parle tous les jours de musique, et j’ai ma propre émission dans laquelle je reçois beaucoup de jeunes artistes et des célébrités de l’industrie musicale haïtienne.

BM : Et vos futurs projets, Max ?

Je voudrais lancer une grande école de journalisme multimédias, ainsi je pourrais proposer d’autres formules de comment doit être le mouvement des médias en Haïti, vu que nos médias ne sont pas vraiment conventionnels comme ils le devraient.

Comme autres grands projets pour l’avenir, je voudrais réaliser un film documentaire sur les enfants des rues, et les problèmes posés, mais aussi un documentaire scientifique sur le mouvement des clans dans les médias et les artistes haïtiens. Beaucoup d’autres projets sur la culture, mais sous formes de documentaire scientifique.

BM : Max, un conseil pour les jeunes qui partagent les mêmes passions et passe-temps que vous ?

« Travay byen, Travay Pwòp ». Vous ne savez pas vraiment qui contemple vos réalisations sans commenter, vous savez pas non plus où elles iront. Que vous ayez 3 views et 2 likes, la qualité de votre travail est avant tout votre carte de visite. Tout ce que vous aimez et que vous chérissez comme une passion, apprenez à vous formez davantage dessus. « Chache antoure w de moun ki pozitif ki ka fè rèv sa rive pi byen, epi travay sou rèv ou, fè Bondye konfyans, yon jou li ka ou ».

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