Autrefois appelés Droits de la “personne”, cet ensemble de droits inaliénables, inhérents à leur personne et imprescriptibles à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Considérant ce fait, le 10 Décembre 1948, au palais de Chaillot, par la résolution 217 (III) A, fut adoptée la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par les Nations-Unies.
Un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations en guise d’un meilleur monde. Déjà, aujourd’hui, 71 ans, où en sommes-nous en tant qu’Haïtiens et Haïtiennes ? Nos Droits sont-ils respectés ? Que laisserons-nous à la postérité ? Comment contribuerons-nous à un monde plus juste et équitable ?
Il est clair qu’en Haïti, la violation de nos droits sont d’ordre quotidien et l’Etat ne s’en occupe pas comme il se doit, ajoutant le fait qu’il est écrit noir sur blanc dans la constitution haïtienne, au chapitre II, l’article 19 relatif aux droits fondamentaux que l’Etat à l’impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé et au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction, conformément à la déclaration universelle des Droits de l’Homme. L’Office de Protection des Citoyens (OPC), le Bureau des Droits Humains en Haïti (BDHH), l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR) et autres, des entités capables de faire respecter nos droits mais à quel rythme et pour quelle catégorie ?
Nous devons nous multiplier les forces, redresser le cadre étatique axé sur les Droits Humains, être solidaires les uns envers les autres, s’accepter soi-même et accepter l’autre tel qu’il est, savoir qu’aucun droit n’est plus important que d’autres. Tant de solutions à prendre pour garantir le respect de nos droits et honorer Émile SAINT-LOT, le seul haïtien qui nous a gratifié de sa participation active dans l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme à l’époque, que nous commémorons et qui doit être prise en compte quotidiennement.
Le monde existe mais tant que l’humain n’est pas doté de ses droits avec respect,tout n’est que vide. Luttons avec la collaboration permanente et égalitaire des hommes/femmes pour une Haïti prospère! Priorisons nos droits et attachons nos ceintures dans la voiture universelle menant au progrès et à la stabilité d’Haïti. Comme eût à dire René CASSIN:
” il n’y aura pas de paix sur cette planète si les droits de l’homme sont violés en quelque partie du monde que ce soit! “
Disons oui à la diversité! Oui à l’égalité! Oui à l’individualité! Oui à la responsabilité! Non à la discrimination! Défendons avec dignité les droits de l’Homme! Changeons Haïti! Transformons le monde!
Nidger F.J.PAUL
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