Avec un mélange de discrétion leur octroyant un air glamour, les bracelets de cheville font émergence en grande pompe dans plusieurs sociétés. Ces bracelets prennent de multiples apparences, sont confectionnés dans de nombreux matériaux et offrent des looks très différents les uns des autres.
Si l’on laissait de côté la mode pour s’intéresser à une soi-disant observation sociétale, d’où nous viendrait cette habitude ? Serait-elle vue à l’encontre de toutes sociétés ou court-elle le risque d’être effrénée ?
Munir ses chevilles d’un bracelet est une pratique remontant depuis l’Égypte antique. Et depuis, retraçant plus loin les aléas, il est vu qu’à certains endroits, porter des bijoux de cheville s’avère être plus naturel.
En Inde, porter des bijoux au pied est une habitude solidement ancrée essentiellement chez la femme. En Afrique comme en Asie, ces bracelets sont habituels : pour eux, c’est un embellissement pour les pieds des danseuses et elles les accompagnent des tintements de leurs breloques. Ils complètent les tenues d’apparat, ils servent de signe d’appartenance à une tribu ou à une communauté.
Pour le monde extérieur, soit en plein Occident autour du 20e siècle vers la fin, ce bijou fut unanimement adopté aux États-Unis. Vers les années 90, les bracelets de cheville sont à tous les pieds et ne quittent plus les boîtes à bijoux.
Dans cette culture occidentale, ce bijou n’aurait vraiment pas réellement une signification symbolique ; si ce n’était qu’ambiant les homos les portaient au pied gauche pour indiquer leur préférence. Il peut donc, pour le reste de la société, être porté à n’importe quelle cheville, gauche ou droite, et même la paire.
Aussi donc sur cette même lancée occidentale, nous retrouvons le port ascendant du bracelet de cheville en Haïti. Avant fuguait dans le rang de mystérieux la tendance à porter un tel bijou, soit la pratique pour certains se faisait timidement ou à risque de supporter médisances, moqueries ou calomnies.
Cependant, depuis un certain temps, soit au cours des cinq dernières années, cette cachotterie a dubitablement pris fin : sur dix haïtiennes, cinq d’entre elles ont la cheville munie d’un bracelet. Que ce soit en or, en argent ou autre matériel, tout dépend du choix de la joaillerie ; ces petits bracelets sont donc très présents.
Est-ce une bonne habitude ? On ne saurait le dire, mais pour les haïtiennes, dès qu’elles se sentent charmées par ce petit bijou, elles passent outre tout soupçon de mauvais commentaires presque plus valables et s’en munissent !
Comme cela, ces bijoux encerclent les pieds des jeunes filles, des femmes et même ceux des hommes certaines fois !
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Merci pour votre article très interessant et instructif. Merci aussi et d’avoir cité un de nos produits (le Bracelet Cheville Cauri)
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