La femme, cette "croqueuse de diamants"

“Croqueuse de diamants, Gold Digger, Madan Papa” et encore pleins d’autres noms que l’on donne aux femmes qui décident d’entreprendre une relation sous une base financière. Mais pourquoi reçoivent-elles tant de haine pour leur choix ? Pourquoi sont-elles mal vues dans une société ?

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L’expression “croqueuse de diamants” ou “Gold Digger” décrit une jeune femme entretenant une relation avec un homme plus âgé en échange de gain matériel et de classes sociales. Cette mode voit son apparition lors de la grande récession aux États-Unis où les femmes se retrouvaient démunies et face à elles-mêmes. Alors ces dernières ont donc décidé, par instinct de survie que par vanité, de s’unir à des hommes plus aisés pour avoir un avenir assuré. Dans les années trente (30), beaucoup de ces femmes luttaient pour les inégalités de ce genre. Ce qui n’était pas vraiment bien perçu au niveau de l’aristocratie de l’époque. Voir leur richesse entre les mains de « gens du peuple ». Ils lancèrent une chasse aux sorcières contre ces femmes qui utilisaient leur statut et leur argent.

De nos jours, dans le rap, le cinéma et dans la vie courante, être “Gold Digger” revient à être une prostituée. Une hypocrisie flagrante. Alors qu’un homme peut épouser une femme pour son apparence ou le sexe, la femme quant à elle n’a pas le droit de vouloir de stabilité financière. Une vision misogyne tout aussi bien prônée par les hommes que des femmes.

Aux États-Unis, près de 40 millions de femmes cherchent un homme affluent sur le site de rencontre “Seeking Arrangement” et nombreuses sont celles qui cherchent des enrôlements pour pouvoir continuer leurs études, prendre soin de leurs enfants et payer leurs dettes.

Ne croyons pas à tort qu’il n’existe que des femmes à rechercher une vie plus facile. Il existe 40% d’hommes pour 27% de femmes “Gold Digger”. Mais nous ne voyons pas que les femmes subissent des harcèlements si elles choisissent ce genre de vie.

La stigmatisation peut conduire à la dépression et à l’anxiété chez beaucoup de personnes. Nous ne sommes pas là pour juger les autres. Vous, hommes, qui n’avez pas les moyens de gérer ce genre de femmes, fermez les yeux ; les femmes pour qui c’est un mal, ne dites rien, vivez votre vie !