La jeunesse ne cesse de montrer son envie pour une Haïti meilleure ; dans le monde culturel et créatif, ça bouge ! C’est dans les locaux de Banj que s’est tenue la causerie organisée par Hart’s autour du thème : “redynamiser l’économie créative haïtienne avec les jeunes avec les créatifs haïtiens”, ce 18 Décembre 2021.
Chers lecteurs, nous ne saurions commencer cet article sans vous parler de Hart’s. En effet, fondée en Mai 2019, elle se révèle être la première agence de gestion et de développement de carrière dédiée aux jeunes de 16 à 25 ans, une entreprise dont le but est d’offrir une nouvelle représentation de la culture haïtienne, avec l’innovation comme repère. Toujours dans cette même optique, la fondatrice, Wendy Civil, s’est donnée le devoir d’organiser une formation pour les jeunes créatifs autour du thème cité ci-dessus.
Ils étaient plus d’une dizaine de jeunes à faire le déplacement afin de participer à cette causerie divisée en deux panels de discussion ; le premier avec Gloria Sylvain (Graffeuse, photographe), Olivier Ganthier connu sous le pseudonyme Oliga (Graffeur, artiste peintre), Elysée Hamson connu sous le pseudonyme Assaf (Graffeur, artiste peintre), Joseph Eddy Pierre (artiste peintre) comme intervenants et Youseline Vital (fondatrice de Payèt Design, artiste) comme modératrice. Un premier panel assez riche autour du sous-thème : “Art, culture et économie : le rôle des jeunes dans la restructuration de l’économie créative”.
Ensuite un deuxième panel avec Carel Pèdre (journaliste, fondateur de Chokarella), Christine Coupet (directrice de Dagmar Haïti), Collinx Mondésir (Brand strategist, psychologue, graphiste), Wendy Désir (présidente Sine Nouvèl, filmmaker) et Roodjine Cherilus comme modérateur, autour du sous-thème : “l’innovation et la technologie, piliers incontournables du secteur créatif”.
Si l’on devait résumer ces interventions en peu de mots, nous pourrions dire que les créateurs, surtout les jeunes, peuvent explorer plusieurs marchés ; ils doivent, selon les dires d’Elysée Hamson, Oliga et Gloria, aimer ce qu’ils font, utiliser leur cerveau, créer des opportunités, malgré leur manque de matériels et d’utiliser des stratégies, plus particulièrement, les réseaux sociaux pour se vendre, vendre leurs talents ainsi que leurs œuvres et surtout, ils ne doivent, en aucun cas, minimiser leurs talents, leurs travaux ou œuvres. Déjà qu’ils ont la technologie comme opportunité à leur portée, comme l’a dit Christine Coupet lors de son intervention ; elle les invite aussi à se former davantage surtout dans le domaine administratif puisqu’ils sont aussi appelés à être entrepreneurs ; “Wi, w ap mete tout kè w nan zèv ou men fòk kè w rive nan pòch ou tou”.
Les conseils ne pas uniquement pour les créateurs mais pour nous : “Dwe genyen yon tandans pou valorize kreyatè yo, fè yo santi yo enpòtan, fòk nou prime yo”, eût à dire Carel Pedre qui invite les entreprises, publiques et privées, à encourager les créateurs en achetant leurs œuvres ; et aussi Collinx Mondésir qui invite aussi celles-ci à investir dans le milieu créatif surtout dans les graphistes afin que ces derniers puissent créer des assets qui leur permettra de créer une identité graphique et visuelle unique à Haïti.
Une activité, en partenariat avec De Jenerasyon (initiative d’Angie Bell) et Haiti Brand, assez réussie et satisfaisante aux yeux de la fondatrice de Hart’s et des créatifs de la communauté, qui s’est terminée par un jeu nommé “How Haitian Are you ?” créé par Annabel Boucicault, qui est un jeu instructif, créatif et éducatif qui nous aide à mieux connaître notre culture et nos traditions tout en nous amusant.
#HHRY @HowHaitianRU game session!! 🔥🔥🔥🙌🏽 @banjHT @hartshaiti everyone is having fun!😩 pic.twitter.com/NqXnL5cfbZ
— W.Civill (@Wendycivill) December 18, 2021
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