En mémoire du 23 Avril 1616, date marquant la mort de plusieurs grands pionniers de l’écriture mondiale comme William Shakespeare et Miguel de Cervantes, la branche culturelle des Nations Unies, par le biais de l’UNESCO en 1995, a organisé une journée ayant pour but de faire la promotion de la lecture, de la publication et des droits d’auteurs. Depuis, la lecture est devenue le point central de tout débat et en laisse sa marque.
Suite au décret signé par le Roi Alphonse XIII en l’honneur du 06 février 1926, symbolisant la date de naissance de l’écrivain national Cervantès, la fête du livre de l’espagnol a été instauré et s’est déroulée le 7 Octobre de cette même année. Le choix de cette date à la faveur de l’an 1930 a laissé carte blanche à l’esprit humain de se diversifier tantôt par des activités sociales et intellectuelles.
Esprit ouvert, connaissances approfondies : des bienfaits pour les hommes, ainsi la lecture reste un pont vers l’émancipation de tout homme qui, ayant un contact direct avec l’étranger devient un joueur bien équipé sur le terrain du progrès. De là, de beaux événements ont vu le jour tels : en 2001, Madrid fut déclarée capitale mondiale du livre et Haïti figure parmi l’un des pays de la Caraïbe avec la reconnaissance mondiale de la plus grande manifestation littéraire, “Livres en folie” débutée depuis 1995.
La culture, qui se sustente entre autre par la lecture est la base fondamentale d’un peuple. En 2005, avec la création de la direction nationale du livre, les bibliothèques, les centres de lecture et d’animation culturelle se réjouissent de continuer avec la promotion de la lecture et de la création littéraire. Car savoir bien le monde signifie que lire et l’écriture soient indissociables, donc le droit à la propriété intellectuelle est une phase à ne plus lâcher. En Haïti surtout, un peuple avec beaucoup d’écrivains en quête de respect et de bonne production, ce domaine doit être vu sous la bannière de la pleine valorisation. Notons qu’il existe des institutions établies pour gérer cela comme le Bureau Haïtien du Droit d’Auteur (BHDA).
La lecture a sa place mais peu d’entre nous se donnent totalement pour la faire asseoir; citons la Bibliothèque Nationale, la FOKAL, le Club de Lecture Pye Poudre, la Bibliothèque Nationale et la Read For Change qui est une communauté de lecteurs en ligne. Mais à l’heure actuelle, partout dans le monde, lire est une obligation; en Haïti, cela s’avère être une urgence. Beaucoup d’écrivains mais peu d’accès aux livres, manque d’espaces littéraires, mauvaise éducation face à la lecture, insuffisance de technique littéraire, manque d’encadrement sociale, barrière linguistique, pour n’en citer que cela.
Tant que l’homme existe, tant que la lecture doit subsister alors, que chacun mette sa plume dans le cahier du progrès et qu’ensemble nous puissions ancrer en notre âme, la célébration de ce 23 Avril comme un outil de perpétuel combat, et pas uniquement comme la journée mondiale du livre et du Droit d’Auteur.
Sinon, à quand la vraie éducation ? Pour qui et avec qui ? À quand l’homme formé sera-t-il vu d’un bon œil ? À quand serons-nous tous satisfaits de notre propre l’intellectualité ? À quand, une Haïti majoritairement éduquée ? À quand un monde vraiment juste et équitable ? Et si la lecture prenait toute sa place ?
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