Depuis maintenant plusieurs semaines, une note vocale WhatsApp est devenue virale sur les réseaux. Cette femme qui dit à une autre “men chen an fouye pye l nan tchaka a”, a atteint les sommets de la popularité. Mais comment peut-on interpréter ce slogan qui est sur toutes les lèvres au quotidien ?
À la base ce n’était qu’une réaction autour d’un post de Darline – la destinataire de la note vocale -, sur le fait qu’elle ait affiché son copain. Depuis lors, “men chen an fouye pye l nan tchaka a” est devenu un hymne à la guerre des relations. Quand une tierce personne, à savoir le “chen”, est à l’origine d’un “gate sa” dans une relation – qui est symbolisé par le tchaka -, le slogan est lancé tel un couteau pressé d’atteindre sa cible.
Selon quelques témoignages, “men chen an fouye pye l nan tchaka a” est synonyme de tromperies découvertes, de relations fragilisées et de peines de coeur. Ce qui a mis encore plus de diesel dans le moteur du slogan n’est autre que le mois de décembre. Réputé pour être un moment crucial afin de vérifier la solidité de certaines relations, ce mois ne se résume pas seulement aux célébrations de la Noël et des fêtes de fin d’année. C’est surtout un moment de “banbòch” où plusieurs tchaka sont piétinés par des “chen” postés en embuscade.
Toujours aussi friande de bons “zen”, la communauté haïtienne s’est délecté de ce slogan qui est une énième preuve qu’en matière de relation amoureuse, nul n’est à l’abri. Il subsite quelque part un “chen” bien dissimulé dont l’objectif premier est de tremper ses quatre pattes dans le “tchaka”. “Frèzesè”, prudence doit être de mise.
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