Facebook, le réseau social, n’est pas mort mais la société, elle s’appelle dorénavant META. Juste en essayant de s’échapper des polémiques que confronte sa société, Mark nous sort un nouveau projet. Une idée selon lui qui liera le Virtuel et le Réel. Très impatient de le mettre sur le marché ; il espère grandement que le public sera ravi de ce bijou.
Ce Metaverse va être construite petit à petit, par Facebook, mais aussi par les utilisateurs. Tout d’abord, il faudra créer son chez-soi virtuel, comme dans Second Life, l’ancêtre des mondes connectés persistants. Vous êtes coincés dans un deux-pièces de 20m² ? Avec un casque de réalité virtuelle, vous voilà transporté dans un chalet avec vue sur un lac, ou dans une station orbitale. Avec la suite d’espaces virtuels partagés, Horizon Home et World, actuellement en bêtas, Facebook offre des outils de création simples à utiliser, un peu comme sur Minecraft. On peut ensuite se retrouver entre amis pour jouer au poker ou juste discuter. Chacun est représenté par un avatar virtuel – celui de Mark Zuckerberg est aussi dépourvu d’émotion que l’original. Pour l’instant, les avatars restent très cartoons, mais à terme, Meta promet des hologrammes photo-réalistes avec un tracking des émotions retranscrites en temps réel.
Avec ce fameux Metaverse, Il sera possible d’avoir des visioconférences ; on pourra discuter dans une salle virtuelle, admirer une maquette en 3D sous tous les angles. Idem pour l’école, avec un vaste potentiel éducatif et visuel pour la biologie ou la géographie. Il est également possible de travailler sur des écrans de PC virtuels. Et parce que le Web est encore en 2D à 99 %, Mark Zuckerberg promet une librairie pour facilement importer le “vieux” Web dans le metaverse. 2022 sera l’année du Metaverse, avec un flux d’investissement massif, des plans de recrutement de profils adaptés ou encore des opérations de rachat d’entreprises. Une nouvelle séquence de positionnement géopolitique va s’ouvrir, avec des approches différenciées entre les trois grands blocs économiques : la Chine, d’un côté, qui semble pour l’instant très restrictive, avec l’encadrement du gaming et l’interdiction des crypto-monnaies, de l’autre côté, le monde occidental, laissant d’abord le champ libre aux entreprises et une nouvelle séquence de rapprochement sociétal entre l’Europe et les États-Unis mais avec des fractures philosophiques à venir en matière de régulation.
La montée en puissance du Metaverse n’est plus une simple interrogation philosophique entre utopie et dystopie, supporters ou détracteurs, mais un sujet très concret et qui s’impose à tous. Connaissant le passé de Facebook et la perte de confiance de certains de ses utilisateurs, Meta devra utiliser une politique convaincante et sécuritaire pour certains.
Crédit de l’image de couverture : Journal Du Geek
N’oubliez pas de vous abonner à notre chaîne YouTube pour notre nouvelle rubrique :
Suivez-nous sur facebook, instagram et twitter (https://twitter.com/BelideMagazine)
Comment here