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Les dreadlocks face au jugement de la société

Signifiant littéralement « les mèches de la peur », les dreadlocks n’ont point cessé d’être popularisés au fil des années, voire des siècles. Généralement des cheveux crûts et emmêlés comme des tresses, mais impossible à démêler d’où la qualification de « locks ». Une tendance d’abord culturelle, passant de la coiffure la plus célèbre au monde, puis devenue un vrai symbole, les dreadlocks n’ont pas su échapper aux jugements et ont finalement fait l’objet de nombreuses critiques mitigées. Associés à des modes de vie, à des collectivités puis à des pratiques controversées au regard des ou d’une société où les adeptes des locks évoluent.

Les origines des locks

Si les premières traces des dreadlocks remontent en Égypte Antique, et à plus de 2500 avant J.C, la forme la plus populaire, autrement celle que l’on connaît aujourd’hui, a su prendre son expansion qu’à partir des années 1930. Faisant l’objet de plusieurs mouvements religieux, politiques et sociaux comme les Young Black Faith ou les Rastafarai, elle s’est popularisée en Jamaïque, d’où l’on connaît tous l’expression « rasta ». Où d’autres hypothèses ont également vu le jour, des perceptions indiennes et africaines.

Même dans un contexte religieux dans le livre de Juges, où l’on parle de Samson et de sa coiffure iconique. Et puis dans une expansion continentale qui classe les dreadlocks dans un cadre intemporel, où ils ne cesseront point de s’étendre. La pratique s’est donc généralisée dans plusieurs cultures, sociétés, groupes, jusqu’à en faire des affiliations à d’autres aspects comme la musique, spécialement le genre reggae telle une conquête du monde moderne.

Le côté discriminatoire des dreadlocks

La première controverse demeure dans le cadre de l’hygiène. Vu que le processus des locks ne demande pas vraiment de toilettage spéciale vu que toute l’évolution est naturelle, ceci sans l’utilisation de brosses, sans devoir cisailler quoique ce soit. Cette idée naquît sans grande compréhension et diverses interprétations jusqu’à être comme un « post-it » mis de force sur tout individu avec cette fameuse coupe que l’on voit plus comme une masse capillaire souvent difforme.

La seconde controverse reste donc dans les modes de vie et les tendances associés aux locks qui se sont eux-mêmes permis de laisser des points de vues de toutes sortes. Faire des locks n’est donc devenu pas qu’une simple affinité à une coupe de cheveux la majeure partie du temps, mais plutôt tout un symbole qui décrit une conception, une philosophie, une affiliation, ou autre. Comme toute propension, ces derniers concepts lui ont donné des diverses connotations en dehors d’une simple mode.

Au détriment de tout ça, la société n’a pas su rester tendre envers les locks via leurs jugements. Les manifestations ethniques de ladite pratique, le comportement ou ce que prône certains adeptes, en disent long sur l’ignorance ou le rejet du côté esthétique. Quoiqu’il en soit, les dreadlocks restent avant tout une coupe de cheveux, toute connotation attribuée devrait être plausible ou dédaigneuse, tout devrait dépendre de l’adepte lui-même et de personne d’autre.

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