Couramment, la frigidité fait référence à une diminution ou même l’absence de plaisir lors des rapports sexuels. Bien que ce fait puisse concerner les deux sexes, le terme est traditionnellement utilisé pour parler de troubles féminins. Et pour beaucoup, elle est vue comme une fatalité.
La frigidité ne doit pas être confondue avec le vaginisme en se référant sur l’idée que celle-ci soit, “un rejet de pénis”.
Il existe plusieurs degrés et diverses manifestations de la frigidité, allant de l’absence totale de sensation durant les rapports, à la contradiction apparente entre l’intensité du désir et la pauvreté des sensations physiques, en passant par un plaisir normal mais qui n’aboutit pas à l’orgasme. Au moment où la jouissance sexuelle est devenue une valeur, se sentir froide est très embarrassant. Tant il est imprécis, certains médecins associent ce terme à l’anorgasmie (absence d’orgasme) et d’autres, l’approchent du manque de désir tout simplement. Mais attention : ce n’est pas parce qu’une femme n’a pas envie de vous qu’elle est forcément frigide. On ne peut pas parler systématiquement de frigidité en cas de manque de désir. La personne peut avoir un blocage affectif. Messieurs, réfléchissez-y.
“Je ne ressens rien, je ne trouve aucun plaisir…” vous pouvez chanter ces phrases sur des tons que vous voulez, mais s’il vous plaît n’ajoutez pas “Je vais changer de mec”. En dehors de cette idée, vous devez savoir que ce manque de sensation peut être causé par vous, par le biais de votre corps. Mesdames, pensez-y.
Alors qu’est ce qui se cache vraiment derrière ce trouble ?
À l’origine d’une absence de sensation, plusieurs facteurs sont à prendre en compte: certaines maladies (diabète, dépression, trouble de la thyroïde), certains médicaments qui sont capables d’anesthésier les sensations (les somnifères, les antidépresseurs, les neuroleptiques). Toutefois, certaines femmes peuvent aussi avoir un handicap de plaisir. Ceci s’explique par le fait que la plupart du temps, les caresses ne produisent pas de sensations agréables chez elles. La masturbation non plus. Leur état d’esprit n’est pas sexuellement actif.
De ce fait, stimuler la zone génitale sans imagerie mentale positive, ni de motivation à ressentir du plaisir peut même avoir l’effet inverse et provoquer du déplaisir. En ce sens, un partenaire en qui on a pas confiance peut en être aussi la cause; la crainte de se laisser aller peut être un obstacle car il est important de rappeler que l’épuisement ne favorise pas l’accès au plaisir.
En effet, on est nombreux à vouloir ressentir ces petits instants de bonheur dont le plaisir sexuel en est un. Par ailleurs, notre corps nous joue des tours même si vous êtes soucieuse de votre image. Toutefois, ne pas être excitée n’exclut pas votre personnalité sexuelle, l’inverse non plus d’ailleurs. Donc, “Voyons le bon côté des choses” est la phrase à ne surtout pas dire. Même l’optimiste sait qu’il n’y a rien de bon là-dedans. Que faire ? Bonne nouvelle! Votre frigidité peut être vaincue.
Une connaissance avec sa sexualité est la première chose à faire. La sensation est avant tout dans la tête. Imaginez des scènes érotiques qui font partie de votre code d’éthique. N’importe quoi, l’important est que cela vous procure de l’excitation. Lâchez-vous! Parlez à votre partenaire ! Un abus sexuel dans le passé peut bloquer la transmission du plaisir, dans ce cas consultez un spécialiste!
L’accès au plaisir n’est pas figé. Mais souvent tabou, les troubles sexuels sont difficiles à vivre et ce qui est généralement simple paraît compliquer. Ça dure longtemps? Vous ne ressentez toujours rien? Sachez que sur les nuages, c’est beau! allez-y, parlez-en à un médecin !
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