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Une première année pour Nid’Art le Slameur

Ce samedi 30 Mars marque la première année de carrière de Nid’Art le slameur. De son vrai nom Nidger F.J Paul, le jeune talent est âgé de 21 ans et poursuit des études en droit et en philosophie. En effet, c’est en 2016 que débute la carrière du slameur, quand il reçoit, suite à une séance d’improvisation lors d’un gala, une invitation pour intégrer un groupe de slam “Apogée du Slam”. N’étant pas trop motivé, il y adhère tout de même et accepte de grandir avec ce groupe sans vraiment savoir de quoi il s’agissait.

C’est après maintes performances que Nid’Art prend goût au slam et s’y accroche surtout en suivant Grand Corps Malade et Kerry James. En 2017, le jeune slameur se voit inviter à performer seul lors d’un gala et l’expérience a été pour lui l’équivalent d’un rêve.

C’est au début de l’an 2018 que sa carrière prend un tournant décisif avec le concours organisé par l’association Krem-Lank dont le PDG est Chouno Lamarre (Slamarre). Il remporte le premier prix le 30 Mars de cette même année. Une façon pour lui de faire connaître son talent au grand public. Depuis, Nid’Art ne cesse de perfomer et de s’améliorer dans le monde du slam.

Écrivain depuis l’âge de 14 ans, il n’a cessé d’écrire des poèmes, des pensées et mêmes des essais très appréciés de ses pairs. Pour Nid’Art, écrire seul, ne compte pas, un besoin de s’exprimer et de se faire entendre l’accompagne toujours. Son talent n’est selon lui, pas un fait inné, mais une bouée de sauvetage où à une période de sa vie il traversait de mauvaises passes. C’est ainsi qu’il arrive à toucher son public, le faisant pleuré parfois. Une relation dont les cordes de contacts restent sensibles. Ses principaux thèmes: l’amour, Dieu, la mélancolie, la femme, l’Union et bien sur Haiti, pas étonnant qu’il sache conquérir les cœurs.

Pourtant la première année du slameur n’a pas été rose. À ses début, il était livré à lui même, ce qui ne l’a pas dissuadé de continuer. Sa motivation a même redoublé, lorsqu’à un festival de Jazz tenu aux Cayes, il a émerveillé le public d’alors, pour qui le slam était nouveau.

Dans un pays où le slam n’est pas le premier genre apprécié, Nid’Art a fait son bout de chemin et a su conquérir le cœur de ceux qu’il a rencontré sur sa route. Son conseil pour ceux qui veulent se lancer dans cette tendance: Prendre connaissance du slam, l’aimer et le prôner. Car pour lui, ce genre permet non seulement de toucher les cœurs, mais également l’âme. Une assertion fondée si on en croit son slogan “Slam, ma seconde et dernière vie”.  Bien qu’il n’ait encore rien publié d’audio, il partage ses textes sur le réseaux sociaux: Nid’Art le Slameur-Haiti (Facebook)
Nid’Art le Slameur (Instagram/YouTube).

Ce dimanche 31 Mars, Nid’Art revient sur scène, en participant au SpringBoard, après un longue absence pour assouvir l’attente d’un public impatient. Nous souhaitons ainsi une bonne continuation à Nid’Art en espérant le voir atteindre ses objectifs.

Dashka-R. Charlemagne
Rédactrice
BelIde Magasine

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