Culture

Les droits d’auteurs dans l’industrie culturelle haïtienne

Copyrights

Dans la grande industrie culturelle d’Haïti, on compte pas mal de productions et de producteurs dans divers domaines tels que l’art, la musique, le cinéma ou tout autre domaine susceptible d’être affilié à la culture. Ces productions ont pris une grande expansion par le biais des médias, et sur les réseaux sociaux qui les popularise et en font office d’une promotion. Maintenant, et si on parlait de ces œuvres, des limites et conventions qui devraient y être indéniablement instaurées ?

Par « copyrights (droits d’auteur) » on entend le fait de marquer ou de déposer ses droits sur une œuvre quelconque qui est sienne afin de toujours pouvoir l’exploiter sur d’autres points d’utilisation, de promotion et de vente. Ce procédé ou cette pratique que l’on connaît sous l’appellation de « copyrights » paraît que ne concerner qu’une petite minorité dans la grande industrie culturelle haïtienne tandis qu’il devrait s’agir d’une grande nécessité de toujours « copyrighter » ses œuvres. Le plus souvent représenté par le signe « ©️ », le copyright peut se faire sous différentes formes, mais sur les réseaux on parle de copyrights électroniques. Il s’agit de cet élément qui fait qu’une de vos vidéos soit supprimée ou bloquée après une publication sur les réseaux, ou autre élément comme une musique dans un post ou un autre.

En Haïti, la majorité de ces producteurs ne prennent pas pleine conscience des enjeux de ne point copyrighter leurs œuvres, comme conséquence on est témoins de la réutilisation constante et en toute liberté des œuvres haïtiennes produites à différentes échelles et différentes fins. Un exemple assez visible, de 1950 à 1955, le chanteur afro-américain Harry Belafonte a repris plus d’une dizaine de chansons classiques haïtiennes en anglais sans faire part du moindre crédit. Des vidéos clips sont en doublons sur différentes chaînes YouTube, des plagiats au détriment d’œuvres générales, on parle là d’une industrie culturelle plutôt non conventionnée sous cet aspect.

Il existe cependant des entreprises qui sont spécialisées dans différents types et formes de copyrights, dans le lot on peut compter la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique dit la SACEM, centrée dans le domaine musicale, il y a aussi le Bureau Haïtien du droit d’auteur (BHDA) dans le domaine littéraire. Le copyright est comme un sceau sur vos productions culturelles, qui garde votre crédit indéfiniment, sans les laisser libres de droit. Parler de droit d’auteur n’inclût pas forcément le cadre littéraire, comme mentionné par la majorité, on parle là plutôt de différents types de productions culturelles, originales et pouvant rentrer dans une forme ou une autre de promotion.

En Haïti, le copyright paraît secondaire mais prend son expansion petit à petit sur les réseaux sociaux, qu’il puisse s’agir d’une image, d’une musique, d’un film ou d’une vidéo-clip. Il est recommandé de mieux se former sur de quoi il en est et de ce qu’il en est pour soi respect le droit du copyright ou faire valoir son propre copyright. À savoir également comment créditer une œuvre à sa réutilisation dans le cadre de différentes plateformes.

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