Culture

La chérophobie, on en parle ?

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Toujours est-il conseillé de croquer la vie a pleine dents, de faire ce qui nous fait plaisir et surtout qui nous rend heureux. D’ailleurs on est tous d’accord que l’on a qu’une seule vie et donc il vaudrait mieux la vivre à fond. Cependant, pour certaines personnes, le bonheur est quelque chose qu’ils évitent à tout prix. C’est le cas des cherophobes !

“À chaque fois que je sens que quelque chose de bien va m’arriver, j’ai cette constante impression qu’il y aura un malheur”.

Il est rare que l’on rencontre des gens qui ont une peur déraisonnée du bonheur étant donné que beaucoup d’entre nous cherchent à tout prix d’être heureux. Et cette quête du bonheur se fait à travers nos choix de vie, à travers les activités que l’on planifie avec nos collègues, nos proches etc… Eh bien les cherophobes eux ont une aversion à propos de tout ce qui peut leur apporter ne serait-ce même un peu de joie.

Selon certains experts, les personnes souffrant de cherophobies sont pour la plupart du temps mélancolique et surtout dépressive. Cependant, certaines personnes n’expriment pas leur peur de cette façon-là c’est-à-dire, ils ne sont pas forcément triste. Ils peuvent par exemple éviter toutes choses capables de leur apporter du bonheur. Bien souvent, ils sont angoissés à l’idée d’être invité dans des activités festives ou encore ils pensent qu’ils ne méritent pas de ressentir des émotions positives. Ainsi peut-on remarquer qu’ils ont du mal à se laisser aller avec autrui et donc sont souvent sous la défensive afin d’éviter toute positivité car ils sont persuadés à l’avance que quelque chose pourrait leur faire regretter d’avoir été heureux. En bref, pour eux, il y a toujours un prix à payer.

Qu’est-ce qui peut expliquer cette peur ?

Nous avons tous une fois vécu un évènement qui nous a fortement attristés et bien souvent on peut se répéter que c’était trop beau pour être vrai. On parle bien entendu de ces évènements malheureux pouvant survenir exactement après un instant bonheur, d’une humiliation, d’une déception. Généralement, la plupart des gens arrivent à surmonter ce cap et prennent donc le risque de se laisser aller encore, mais d’autres quant à eux s’y focalisent toujours surtout si cela a été fort en émotion donc, s’interdisent du coup de ressentir des choses positives. Ce qui peut se comprendre si l’on a souvent été déçu.

Cette peur n’est pas sans conséquence !

Une personne souffrant de cherophobie a une certaines attaches a tout ce qui est triste, laid. Elles adoptent donc ce sentiment qu’est la mélancolie qu’il considère d’ailleurs comme étant un refuge pour eux. Ce sont donc des éternels pessimistes, barricadant leur émotion afin de faire face à tout événement négatif. En gros, ils s’attendent à tout et surtout aux pires mais par-dessus tout ils y sont confortables et donc ils n’ont pas vraiment de contacts sociaux. Ce qui peut finalement entraîner une misanthropie.

Y a-t-il moyen de vaincre cette peur ?

Il y a bien entendu des moyens afin de traiter cette peur et principalement la psychothérapie. À travers elle, les cherophobes peuvent accepter peu à peu l’idée d’avoir droit à leur lot de bonheur car tout n’est pas forcement noir ou gris !

Chers(eres) lecteurs(ices), si vous souffrez de cette phobie ne gardez pas cela pour vous. Laissez-vous l’opportunité d’être heureux (ses) !

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